L'histoire :
Louise Petibouchon reçoit la visite impromptue de son amie Roseline. Cette dernière vient la prévenir qu’un gang russe fraîchement débarqué s’en prend aux filles dans les rues et que deux ont déjà été enlevées. Roseline a peur que son ami Fernand, le mac des filles, veuille en découdre avec les russes. Elle a alors une idée pour rassurer Roseline. Elle lui donne l’adresse de Florence, couturière à Londres, qui cherche des modèles pour ses défilés. Voilà une bonne occasion pour Roseline et son ami Fernand de prendre l’air loin des problèmes. Cependant, Louise a aussi une autre idée derrière la tête. Elle rend visite à son ami maître Jean, un clochard qui vit sous un pont, afin de lui demander un petit service dans ses cordes. Elle lui demande de surveiller les filles et Fernand. Un peu plus tard, maître Jean prend son poste de vigie près du cours Gay-Lussac. Il aperçoit Roseline qui marche le long du trottoir et son mac Fernand qui se gare pas très loin. Soudain, une voiture verte arrive en trombe au niveau de Roseline. Plusieurs hommes en sortent et l’enlèvent. Fernand, qui assiste à la scène, tente d’intervenir, mais il prend un coup de surin par l’un des hommes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Initiées chez feu les alsaciennes éditions du Long Bec, les aventures de l’inspectrice Louise Petibouchon reviennent aujourd'hui chez Paquet, toujours managées par Jean Depelley et Eric Albert. Accoutumés dans les albums précédent aux recueils de plusieurs historiettes, ils changent la formule. Cette fois, ce sera une grande aventure sous forme d’enquête. En effet, Louise n’a plus à supporter son acolyte et coéquipier d’inspecteur plumier, remisé quasiment au placard. Note héroïne va mener seule une enquête sur l’enlèvement de son amie Roseline. Les auteurs construisent un scénario plus complexe qui n’y parait au premier abord. Car derrière cet enlèvement, se cache une raison plus subtile, qui concerne Louise et sa famille. En effet, Louise va découvrir un secret de famille bien gardé et mettre le nez dans un réseau mafieux d’exfiltration d’anciens nazis. Au dessin, Eric Albert garde le style graphique développé dans les deux albums précédents. Son trait semi-réaliste colle à l’ambiance des années cinquante. Louise Petibouchon monte en niveau sur cette enquête qui prend une allure plus internationale avec plus de rebondissements et... qui appellent certainement une suite à venir.