L'histoire :
- Requiem en sous-sol : Samedi en fin de soirée, la police est attendue à la salle de spectacle du Palace. L’inspecteur Louise Petibouchon rejoint son commissaire afin de débuter une enquête sur le meurtre d’un soldat américain pendant un concert de jazz. En effet, cet homme vient d’être abattu à bout portant d'une balle dans le dos, à l’aide d’un pistolet muni d’un silencieux. Aussitôt sur place et au courant des faits, Louise commence son enquête par l'audition de tous les musiciens américains…
- Les gants du treizième apôtre de Saint-Junien : A Limoges, par une nuit glaciale de février, le secrétaire de monseigneur Mafroste se fait agresser en pleine nuit, alors qu’il range les objets de cérémonies. Le malfaiteur vient de dérober une paire de gants anciens appartenant à l’évêque. Louise Petibouchon arrive sur place en compagnie de son abruti de collègue, l’inspecteur Plumier. Ils entendent alors la première déclaration de la victime, le secrétaire monsieur Bolet, encore choqué de l’agression qu’il vient de vivre. Le ou les malfrats lui ont volé une paire de gants d’une valeur inestimable, ainsi que les clés qui ferment les vitrines…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second recueil contient deux nouvelles aventures de l’inspectrice Louise Petibouchon, animées par le tandem Jean Depelley et Eric Albert. Cette jeune officier de police a choisi la ville de Limoges pour démarrer sa carrière. Chaque enquête qu’elle mène tourne dès lors autour de la ville ou de sa banlieue. On la retrouve premièrement pour une enquête dans un club de jazz, où elle doit élucider le meurtre d’un GI. Louise est bien sûr toujours accompagnée de l’inspecteur Plumier, personnage ras du bonnet, raciste, misogyne et alcoolique. Ce tandem ne s’en sort donc que par l’intelligence de Louise, qui doit supporter toutes les bourdes, bévues et boulettes de son collègue. La seconde affaire la conduit dans la ville de Saint-Junien où le vol d’une relique intrigue et semble cacher quelque chose de plus précieux. Le dessin d'Eric Albert s’inspire de la ligne claire. Ses personnages semi-réalistes aux traits ronds collent avec l’ambiance polar des années cinquante. Malgré un fond d’enquêtes policières très classiques, voire basiques et un humour un peu lourd dans les dialogues, le rythme narratif reste néanmoins suffisamment sympathique pour rendre le personnage de Louise attachant.
