L'histoire :
À Copenhague en compagnie de Grace et Yuri, l’agent Fourmille Gratule accompagne un groupe de métalleux du nom de « Yggdrasil ». Ces derniers vont participer au festival où sera élu le meilleur groupe de rock de l’année. Pour éviter qu’ils abusent de substances illicites avant leur concert, Fourmille préfère les chaperonner. Le trio compte justement se rendre à Christiana, une cité libre au cœur de Copenhague où se vendent et se consomment toutes sortes de produits pouvant provoquer un blackout chez celui ou celle qui ne se limite pas. Mais à peine arrivés sur place, tout part de travers ! Yuri se retrouve K.O après avoir inhalé une drogue et Fourmille a à peine renvoyé le groupe à cause de son comportement, qu’elle se retrouve une nouvelle fois possédée par une personne défunte… Cette fois-ci, Fourmille se voit emprunter son corps par une walkyrie et guerrière d’Odin du nom de Svafa. La défunte veut partir à la recherche de l’anneau unique pour le détruire ! Inquiète pour sa collaboratrice, Grace se met à la suivre et découvre avec stupeur qu’il y a réellement une forge tenue par des nains cachés au cœur de Christiana. Avec Svafa, elle dérobe l’anneau qui vient d’être forgé avant de fuir vers le port pour trouver un navire qui les emmènera en Islande pour détruire l’objet au cœur du volcan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rapide rappel : dans ce monde parallèle où notre terre aurait fusionné avec l’univers de l’heroic-fantasy, le personnage principal de Fourmille Gratule est régulièrement possédée par l’âme de défunts qui ont encore quelque chose à régler avant de quitter définitivement Ekhö. Pour ce qui est déjà la douzième aventure de l’héroïne, Arleston propose de bousculer un peu la mécanique habituelle. En effet, ici Fourmille va faire équipe avec Grace plutôt que son binôme habituel, Yuri. Ensuite, la jeune femme se retrouve cette fois-ci possédée par une valkyrie et se lance dans une quête très fortement inspirés de la trilogie Lord of the rings de Tolkien. Malheureusement, si le point de départ est original et intriguant, l’histoire en elle-même se révèle finalement assez linéaire et donc peu surprenante. Les personnages ne vivent en effet jamais rien de vraiment surprenant ou d'inquiétant… Les dessins d’Alessandro Barbucci restent encore et toujours le point fort de la série. L’illustrateur semble toujours autant s’amuser en mettant en scène des pays et régions de notre monde à la sauce heroic-fantasy. Le bestiaire qu’il étoffe davantage à chaque nouvel album est toujours un plaisir à découvrir. Et les couleurs de Nolwenn Lebreton sont au diapason des graphismes. Une aventure moyenne portée par une splendide mise en images.