L'histoire :
En Chine, au théâtre du dragon d’or, Fourmille Gratule assiste à un spectacle où elle espère repérer de futurs artistes à recruter pour son agence artistique. En compagnie de ses amis Yuri et Sigisbert le preshaun, c’est carrément une personne capable de se produire à Broadway qu’elle recherche. Soudain, ils tombent sous le charme d’une contorsionniste très douée. Surtout Yuri ! Bien que prétendant avoir vu bien mieux au temple du papillon de jade où les amazones shaolin se produisent, Lune-de-Soie, le preshaun qui les escorte à Shanghai, accepte de les présenter à la jeune femme. Mais là, Petit-Serpent-Tombé-Du-Nid se montre très peu réceptive à la proposition de se produire sur les plus grandes scènes de Broadway. Elle se montre néanmoins davantage intéressée par Yuri et sa manière « rustique » de draguer. Après quelques échanges, elle l’emmène avec elle dans sa chambre ! Et dès le lendemain, à défaut de se montrer plus intéressée par la proposition de Fourmille, elle propose au groupe de les emmener à la rencontre des amazones shaolin dont Lune-de-Soie leur avait parlé. En effet, elle est elle-même une ancienne adepte du temple ayant préféré les quitter pour sortir de l’art traditionaliste enseigné là-bas. Alors que le voyage s’annonce long, Yuri et Petit-Serpent-Tombé-Du-Nid se rapprochent de plus en plus, au grand dam de Fourmille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rapide rappel : Ekhö est un « monde miroir » du notre où l’électricité n’existe pas et où vivent d’étranges créatures, dont notamment les preshauns qui dirigent cet univers. Et dans ce monde, Fourmille se retrouve régulièrement possédé par un fantôme qui a encore des choses à régler avant de partir au ciel. Pour ce qui est déjà la dixième aventure, Christophe Arleston décide d’envoyer les héros en Chine, à la recherche d’artistes pour l’agence qu’ils dirigent. Une quête qui va leur faire croiser une tribu de moines shaolins ainsi qu’un vieux moine fantôme libidineux. Hélas, rapidement, cette nouvelle aventure va se montrer assez répétitive et linéaire, à l’instar du tome précédent. Yuri et Fourmille continuent de jouer au chat et à la souris dans leur relation et cette dernière sera une nouvelle fois possédée par un fantôme peu intéressant… Même l’humour qui aurait pu sauver le récit un peu creux n’est pas à la hauteur, comme la blague vaseuse sur le port du masque, quand le groupe traverse Wuhan, le témoigne. Bref, il ne reste pas grand-chose pour sauver ce tome 10. Heureusement que la mise en images d’Alessandro Barbucci et les couleurs de Nolwenn Lebreton sont toujours au top. Ce sont vraiment les graphismes de la série qui la sauvent, tant il est plaisant de découvrir de nouveaux décors et de nouveaux bestiaires au sein d’une belle mise en scène. Hélas, le scénario ne suit pas trop dans les derniers volumes et les protagonistes se révèlent même de moins en moins attachants…