L'histoire :
Miami, 2019, dans le quartier de Coconut Grove. Un homme masqué débarque en 4x4, sort une mitrailleuse à la main et se met à tirer sur tout ce qui bouge ! Lorsque les forces d’intervention arrivent, le tueur fou se réfugie dans une maison inhabitée, mais en vain, car il se fait rapidement arrêter ! Trois jours plus tard, Gabriele Verazzi, connu sous le nom de « Nemo », contacte ses amis hackers avec qui il forme la cellule « FREEquency » car il a fait une découverte étrange lors de cette tuerie de masse. En arrière-plan des vidéos des médias, on aperçoit en effet un chantier dont la construction est réalisée par deux sociétés travaillant pour le FSB, le service fédéral de sécurité de la fédération de Russie qui a succédé au KGB. Persuadé qu’il s’agit d’une construction illégale d’une antenne des services secrets russe, Nemo pense qu’il faut se pencher plus en détails sur cet énigmatique chantier. D’accord avec lui, l’étudiant basé à Seattle, Adam Cooper, dit « Omen » prend contact avec leur mécène « Archétype » afin qu’il leur débloque des fonds pour mener l’enquête. Et une fois accordé, Omen prend la tête des opérations en demandant à ses alliés Kaos, Nemo, Yoga et Yéti de se rendre sur place pendant que les autres les aideront à distance…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette nouvelle série imaginée par Laurent-Fréderic Bollée (au scénario), Geanes Holland (au dessin) et Thiago Rocha (aux couleurs) met en scène dix hackers âgés d’une vingtaine d’années venant d’horizons différents, mais agissant ensemble pour révéler la vérité. Dans ce premier tome, ils découvrent ainsi une construction secrète semblant être l’œuvre du service de renseignement russe et comptent bien révéler le pot aux roses. Intéressante, cette première partie fait surtout office de mise en place nous révélant les différents protagonistes, leur tempérament comme leur contexte personnel et aussi un peu les relations qu’ils entretiennent entre eux. Si l’histoire de ce chantier secret reste le fil rouge de ce tome 1, l’auteur met déjà en place quelques intrigues secondaires pour la suite. À la mise en images, Holland propose un trait réaliste et classique qui colle bien au contexte de l’histoire, même si les personnages semblent un peu trop proprets. L’ensemble reste dynamique et cinématographique. Les couleurs font également le taf pour plus d’immersion. En bref, il s’agit d’un très bon premier album trouvant le juste équilibre entre clarté et mystères pour nous donner envie de découvrir la suite.
