L'histoire :
Depuis quelques jours, Omen fait tout le temps les mêmes cauchemars. Soit il est englouti par ses écrans, soit il se dédouble à l’infini dans des miroirs avec, à chaque fois, la même conclusion : tout explose et lui avec ! Ces rêves traumatiques lui rappellent qu’il n’a absolument aucun souvenir d’avant ses onze ans. Il demande alors à son confrère Numb d’enquêter sans états d’âmes sur lui, son passé et sa famille… Au même moment, alors que Pink, l’hacktivist basé au Maroc, est en discussion avec sa collègue japonaise Hana, cette dernière se fait enlever en pleine rue au cœur d’Osaka par ce qui ressemble à des yakuzas ! Ni une ni deux, la cellule FREEquency envoie Kaos et Unik sur place pour venir en aide à la jeune femme. Du côté de Novgorod; en Russie, les hackers Afro, Nemo et Yoga poursuivent l’enquête suite aux événements qui se sont déroulés à Miami. Elles découvrent assez vite qu’elles font probablement face à une intelligence artificielle qui manipule la réalité. Leur porte d’entrée pour localiser cette menace pourrait bien être Sergueï Rusinov, un ingénieur spécialisé en supraconductivité… Alors que Nemo perd étonnamment du temps pour jouer les touristes, les filles suivent Sergueï dans le but de localiser son lieu de travail et l’endroit où se cacherait l’I.A…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette seconde partie, le serial scénariste Laurent-Fréderic Bollée nous fait découvrir la suite de la cyber-enquête démarrée au tome précédent et qui implique la Russie tout en mettant d’autres choses en place. En effet, il y a d’un côté les interrogations d’Omen sur son passé, d’un autre le kidnapping de la hackeuse Hana. Enfin une intrigue met aussi en scène un ancien membre de la cellule qui serait l’auteur de la tuerie de masse survenue à Miami. Bref, cette seconde partie étoffe grandement l’univers avec des intrigues et sous-intrigues. Sans en dévoiler davantage, les révélations de ce second tome sont assez surprenantes et donne grandement envie de découvrir la suite... dans le prochain album. Pour mettre en images l’ensemble, Geanes Holland use d'un trait réaliste et classique qui très bien le job, même si on peut reprocher aux personnages d’être un peu propres et lisses. L’ensemble reste cinématographique, de bonne facture et très bien colorisés par Thiago Rocha. Cet intrigant thriller futuriste devrait plaire aux amateurs de récits d’anticipation où la vérité n’est pas toujours là où on la croit…
