L'histoire :
A bord de leur vaisseau spatial, les snipers et Sharp, leur commandant, purgent une peine de cryosommeil de cent ans. En effet, lors de leur dernière opération pour la fédération, un des snipers a malencontreusement vitrifié la moitié de la planète sur laquelle ils étaient partis. Le résultat a été catastrophique : les quelques indépendantistes furent neutralisés, mais l’écosystème de la planète a été ravagé pour plusieurs millénaires. Cependant, ils sont réveillés avec dix ans d’avance par les hautes autorités militaires de la Fédération des Planètes Unies. Le commandant Sharp prend les ordres afin de savoir pourquoi ils ont été réveillés plus tôt. Le maître amiral Skythor a obtenu une remise de peine pour l’unité du commandant à condition qu’ils réussissent une mission particulière. Leur cible est une planète naine, Worm-7. Cette planète forestière possède un écosystème quasi vierge. Des colons se sont installés dessus depuis quelques milliers d’années et vivent maintenant dans des cités disséminées sur la surface. Ils ont mis au point des forces de défense efficaces et neutralisent tous les vaisseaux en approches. La mission des snipers est de dégager le terrain pour faciliter l’annexion de Worm-7…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce quatrième opus de cette série de pure SF imaginée par J.L. Istin et Erwan Seure-Le-Bihan, démarre comme pour les précédentes sur une unité de snipers prêtes à en découdre. Il faut donc s’attendre à ne pas trouver de la finesse dans l’action de cette unité d’élite à moitié robotisée. En effet, elle est composée de snipers et ne fait pas dans la dentelle. Ils oublient parfois de se servir de leur cerveau pour réussir leur mission. Ce qui leur a dernièrement coûté cher : un siècle de cryosommeil. C’est sur ce postulat et un réveil sur remise de peine, que le commandant Sharp et ses hommes partent vers une mission pas si cool que ça. Une planète, Worm-7, pour objectif. Et une mission claire : nettoyage clinique, en bonne et due forme. Le scénario d’Olivier Peru n’apporte rien de nouveau sous le soleil. Les snipers attaquent, explosent et font un max de dégâts, mais tout en douceur. Cependant, l’histoire n’est pas aussi simple. Quelques rebondissements viennent perturber le cours des choses et des snipers… où ce qu’il en reste. Au dessin, Alessandra De Bernardis propose un visuel hyper réaliste et copieux en décors. Le dessin colle parfaitement à l’histoire proposée, les mises en scènes sont réussies et dynamiques. Bref, cette histoire se place parfaitement dans le style des précédentes : du crash, de la destruction et un poil de carnage, le tout à la sauce technologique de pointe.