L'histoire :
Le peuple de la planète Xos-32 célèbre les funérailles de son président-dictateur, Shaos-Bun-Kim. Son héritier cybernétique généré avec ses propres cellules donne le signal du lancement de son vaisseau tombeau, le Keops-666. Ce tombeau-croiseur va acheminer la dépouille embaumée dans l’œil de dieu, le plus grand trou noir jamais découvert. Le dictateur a été inhumé avec toutes ses richesses et les plus grands trésors archéologiques de la planète. Le nouveau cyber-tyran Shaos-Bun-Unh donne le départ du tombeau-croiseur mettant ainsi en éveil tous les vaisseaux pirates qui croisent dans l’espace spatial de la planète. Les richesses du dictateur attirent une armada de vaisseaux naviguant sous le pavillon noir. Chacun tente un abordage pour prendre le vaisseau, mais les flibustiers se canardent entre eux. Alors que les combats font rage autour du vaisseau tombeau, à l’intérieur, ce n’est pas une dépouille qui s’y trouve mais une équipe réduite d’I.S.S Snipers. Leur mission est d’attirer Saga, la reine pirate du royaume de Blackthorn, afin de récupérer à bord de son vaisseau une prisonnière importante, la cognitive X-111…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le cinquième opus de cette série de pure SF imaginée par J.L. Istin et Erwan Seure-Le-Bihan est scénarisé par Nicolas Jarry et storyboardé par Benoît Dellac. Cette fois, l’équipe d’ISS Snipers est à son minimum puisqu’elle ne comprend qu’une rodarienne cybernétique du nom de Halley et une IA du nom de Josh. La particularité de Halley, c’est d’avoir un corps cybernétique et l’esprit d’une araignée guerrière redoutable rodarienne. C’est un super soldat qui obéit au doigt et à l’œil de son créateur, un milliardaire de la confédération, H.G. Gates. Dans cet épisode, destructions massives, combats et gros bourrinage sont à l’œuvre. Mais l’intrigue principale tourne surtout autour de Halley et de sa dépendance envers son créateur. Elle subit cette soumission depuis sa capture, telle une esclave. Va-t-elle trouver le moyen de se sortir de cette emprise ? Jarry introduit dans son scénario la clé qui va peut-être le permettre. Au dessin, Erion Campanella Avdisha propose un graphisme réaliste efficace, fluide et dynamique, accompagnant ce récit de science-fiction de la meilleure façon. Les décors sont puissants et originaux, on se laisse facilement embarquer dans cette aventure spatiale où action et rebondissements sont l'essence.
