L'histoire :
Après la découverte de sa paternité et de l’accouchement de Molly, Fitz meurt d’envie de retrouver sa femme et sa fille. Mais il va devoir encore patienter... En effet, le Prince Vérité, parti à la recherche des anciens afin d’avoir leur aide dans le conflit face aux pirates rouges, l’a appelé à le rejoindre le plus rapidement possible. Se faisant passer pour un berger du nom de Tom, Fitz a rejoint une caravane avec un objectif plus clair que jamais : aider son Prince à mettre un terme aux agissements des pirates et du Roi Royal pour pouvoir vivre en paix avec sa famille naissante. Durant son voyage, Fitz fait la rencontre de Astérie Chant-d’Oiseau, une ménestrel qui souhaite être témoin de l’Histoire afin de créer un chant qui restera pour toujours dans les mémoires. La jeune femme s’approche dangereusement de Fitz et semble tout connaître de lui, à commencer par sa véritable identité, mais également ses différents exploits. De son côté, Burrich, le maître d’écurie qui a élevé Fitz lors de son arrivée à Castelcerf, est persuadé de la mort du garçon et se sent coupable. Il décide donc de prendre soin de Molly et de son bébé pour se faire pardonner…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette huitième partie des aventures de Fitz, L’assassin royal, les événements sont nombreux, pour notre plus grand plaisir. En route pour rejoindre son Prince, le héros doit faire face à de nombreux obstacles : les gens le reconnaissent et le dénoncent, les anciens ennemis se remettent sur son chemin et tentent de le piéger, et enfin il rencontre des difficultés pour se rendre jusqu'à sa destination. Heureusement, Fitz peut tout de même compter sur le retour de son loup, Œil-de-nuit, et sur une étonnante nouvelle alliée, Astérie. En parallèle, le scénario de Jean-Luc Clerjeaud nous fait également entrevoir la vie de Molly et Burrich, ainsi que les agissements de Royal et ses hommes. Bref, le récit est rythmé et également l’un des plus captivants de la série. Il donne aussi le sentiment qu’on se dirige doucement vers le grand final. Fitz n’a jamais été aussi proche à la fois de son objectif et du danger. Côté dessin, Christophe Picaud réitère son travail réussi, bien que classique, dans ce genre d’univers. Après ce huitième tome plus qu’emballant, on attend avec impatience le prochain album. D’autant que celui-ci se termine sur un satané cliffhanger, renforçant l’envie de découvrir la suite au plus vite…