L'histoire :
Comme chaque jour, Guillaume et Capucine vont déjeuner au self du collège. Ils sont en train de manger quand, soudain, Capucine est prise d’un renvoi écœurant. Elle recrache tout sur Guillaume, lui maculant les lunettes. Il nettoie ses lunettes tout en se demandant si la nourriture n’est pas en cause. Mais Capucine subit un autre renvoi. Elle ne se sent pourtant pas malade, elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Un peu plus tard dans la journée, ils participent tous deux à un match de magic-ball. Capucine participe et sur le terrain, elle est prise par une douleur intense au niveau des genoux. Cette fois, c’est l’infirmerie directement car ses genoux sont devenus énormes. Guillaume demande à Mlle Tabatha d’examiner Capucine afin de comprendre ce qu’elle a, mais elle non plus ne comprend pas. L’infirmière lui administre des antidouleurs pour la calmer. Ce sont alors ses mains qui deviennent douloureuses. Cette fois, c'est certain, il semble que Capucine fasse l’objet d’une attaque magique très cruelle. Le proviseur la place immédiatement dans un champ de stase pour empêcher les attaques magiques…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ange et Cédric Ghorbani poursuivent leur série magique des aventures de Guillaume et de ses camarades apprentis sorciers. Ce nouvel épisode emmène Guillaume au moyen-âge, afin de trouver les origines des attaques magiques sur sa fiancée Capucine. Or il n'y a rien de bien nouveau sous le soleil, pour cette série fortement inspirée par l’univers d’Harry Potter. L’intrigue de cette histoire tient cependant la route au départ. L’attaque sur Capucine trouve sa source dans le passé et elle justifie l’envoie de Guillaume. On reste tout de même assez dubitatif sur le dénouement. En effet, quel lien y a t-il entre les attaques et la fameuse sorcière du moyen-âge, si ce n’est sa ressemblance évidente avec Capucine ? On n'en dira pas plus évidemment, chacun en tirera ses propres conclusions à la lecture. L’humour, clé de voûte de la série, ponctue le récit régulièrement de scènes amusantes, sans plus. Le dessin de Ghorbani est à la hauteur, ses personnages correspondent au standard caricatural d’une telle série. Son niveau graphique reste le même depuis le début, assurant la cohésion d’ensemble de la série.