L'histoire :
Quand Guillaume rêve, il ne fait pas semblant, surtout lorsqu’il s’agit de déclarer sa flamme à Capucine. Hélas, la réalité rattrape vite le rêve et à défaut d’un baiser de Capucine, Guillaume se réveille léché par Dragounet. Ce matin, au collège, tous ses amis l’attendent pour se rendre au Collège Invisible. En effet, le Collège est en reconstruction par les Maîtres Architectes. Ils doivent donc emprunter un portail provisoire qui les emmènera directement là-bas. Bien sûr, les premiers à emprunter le portail sont Guillaume, Capucine et Thomas. Or, à peine l’ont-ils franchi qu’ils se retrouvent dans un endroit complètement inconnu, qui ressemble fort à une dimension parallèle hostile et désertique. Leurs amis, eux, se retrouvent sans problème au Collège Invisible et constatent avec surprise l’absence de Guillaume, Capucine et Thomas. Ils donnent de ce pas l’alarme, afin que des recherches soient effectuées le plus rapidement possible. Le proviseur du Collège prend les choses en main rapidement et n’écarte aucune hypothèse sur les raisons de leur absence. De l’autre côté de la dimension parallèle, nos trois compères s’organisent et essaient de comprendre l’origine de leur aventure imprévue…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce huitième tome du Collège Invisible est toujours scénarisé par Anne et Gérard Guero, alias Ange, un couple rompu à ce type d’histoire fantastique. Prolifiques, ces scénaristes travaillent depuis longtemps dans le registre du fantastique et de l’heroïc-fantasy, que ce soit à travers leurs nombreuses BD ou leurs jeux de rôles. Sur cette série extrêmement proche d’Harry Potter, ils sont associés au dessinateur Régis Donsimoni. Néanmoins, le parallèle avec le célèbre petit sorcier reste superficiel, car quand on approfondie les personnages, ils n’ont que peu en commun avec ceux de J.K. Rowling. L’histoire est bien construite et le scénario suffisamment clair pour que l’on se passe de lire les tomes précédents. Cette accessibilité donne un avantage supplémentaire à la série, dont le profil de lecteur type est clairement adolescent. Un cocktail humour et de magie est au rendez-vous, sans oublier un soupçon d’action, le tout cette-fois-ci pimenté par un début d’histoire d’amour. Le dessin est parfaitement dirigé par Donsimoni, conférant crédibilité et pérennité à la série. Un bon moment de lecture, certes rapide, à destination des plus jeunes lecteurs…