L'histoire :
Guillaume et Thomas découvrent par hasard, dans le coin d'une rue, une épée plantée dans une poubelle. Thomas tente de la retirer de son socle, mais il n'y parvient pas. Au même instant, arrive un garçon tenant des propos étrange sur cette épée. Il parle de trône, de royaume, de roi de la légende, etc. Lui aussi se casse les dents pour retirer l'épée de son carton. Guillaume tente donc à son tour de retirer l'épée, mais lui y parvient sans problème. Il devient dès lors le nouveau roi Arthur de la légende. Il ramène l'épée au collège, où l'attendent tout les professeurs. Après quelques analyses et observations approfondies de l'arme mythique, la conclusion s'impose : il s'agit bien d'Excalibur. Guillaume devient le nouveau porteur de l'épée magique. En tant que roi Arthur, il se doit de trouver ses chevaliers de la table ronde. En effet, il a maintenant une mission très importante à effectuer : retrouver le Graal. Pour cela, il réunit ses amis – Thomas, Capucine, Adrien et Dragounet – à la table d'un fast-food afin de leur proposer d'incarner ses chevaliers de la table ronde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce onzième opus du Collège invisible nous entraîne dans une quête mythique, celle du roi Arthur à la recherche du Saint Graal. Le scénariste Ange remanie à sa sauce la célèbre mythologie arthurienne pour faire de Guillaume le nouveau porteur de l'épée magique. L'histoire est dès lors très connue : le roi Arthur, porteur de l'épée Excalibur, doit s'enquérir du Saint Graal avec l'aide de ses chevaliers. L'intrigue est ainsi posée ; l'histoire qui en ressort se montre hélas sans aucune originalité. La quête tourne à l'enquête basique, mélangeant magie et technologie moderne. Le dessin de Cédric Ghorbani rattrape un peu le manque d'originalité du scénario : son trait reste propre, simple et dynamique. Guillaume, le héros, cherche un Graal qui semble être le mal incarné... mais cela s'arrête là, car la suite tourne au court bouillon. Sans en dire trop, avouons que la conclusion peu ragoutante laisse sur sa fin, en dépit des apparences. Cette histoire de bouffe magique ne passionne guère passé l'âge de 10 ans. Au delà, les carottes sont cuites !