L'histoire :
Engagée par un roi du Nord, la compagnie du Croc de Fer reçoit pour mission de protéger une cité humaine d’éventuels attaques. Au cœur de cette grande cité minière frappée par le froid, une dissension ne cesse de prendre de l’ampleur au sein de la compagnie. En effet, alors que ses orcs se gèlent sur les remparts de la cité, leur chef, le khan, reste tranquillement au chaud dans ses appartements. Certains estiment qu'il est devenu trop vieux et qu’il est temps que son capitaine l’élimine pour prendre sa place. Mais ce dernier refuse de s’y résoudre. D’autant qu’Ayraak a d’autres chats à fouetter. Il doit dans un premier temps repousser l’attaque de la compagnie des fils de Gor, un autre groupe de mercenaires orcs. Puis ensuite, il va se retrouver face à un événement des plus étranges. Ses acolytes vont se faire éliminer les uns après les autres dans des conditions plus que mystérieuses. Isolés dans une pièce sans la moindre trace d’effraction, les orcs semblent avoir « explosé de l’intérieur », sans cri de douleur, ni appel à l’aide. Devant l’ampleur de cette malédiction qui sévit nuit après nuit, Ayraak décide d’aller trouver son khan pour lui faire part de l’urgence de la situation sous le regard attentif de son petit frère Grimoire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce qui marque la 26ème aventure de la série-concept, le scénariste Nicolas Jarry propose une intrigue se situant avant Guerres d’Arran, l'événement majeur touchant toutes les séries du monde d’Aquilon. Ce one-shot fonctionne comme un huis clos, sur le principe des « Whodunit ». Il met en scène des personnages découverts précédemment : on retrouve ainsi le capitaine Ayraak et sa compagnie du croc de fer, dont Grimoire, ou encore Plume la chamane au cœur d’événements étranges décimant leur troupe. Malgré le retour de personnages déjà existants, cette intrigue peut tout à fait être découverte par les lecteurs et lectrices qui ne connaissent pas (ou peu) la série. L’histoire se montrera d’ailleurs peut-être plus intéressante pour ces derniers. En effet, perdu au milieu de la multitude des autres albums des séries-concept, cet album se révèle plutôt moyen et assez prévisible, malgré son originalité de départ. Bref sans être l’album de trop, ce tome 26 se révèle assez oubliable. Aux dessins, on retrouve Gianluca Gugliotta (Maîtres assassins). Dans un style maîtrisé et efficace, le dessinateur offre du dynamisme dans les scènes d’action comme dans la mise en place des décors. Zoraida Zaro (Terres d’Ogon T3) se charge de mettre l’ensemble en couleurs avec cohérence.