L'histoire :
- Le secret du soleil : Rahan court après un longues-jambes. Il ignore encore que ce n’est pas un homme, mais un animal, que les hommes appelleront plus tard Kangourou. L’œil vif et rapide, armé de son coutelas d’ivoire, il bondit sur l’animal pour le neutraliser. Soudain, il est violemment frappé par derrière par un grand papillon tourbillonnant…
- La horde folle : Rahan affronte une tempête terrible, alors qu’il se trouve sur son petit radeau de bois. A la merci des éléments déchainés, il chavire et se retrouve emporté par les troncs de son embarcation. Grâce à sa rapidité et à sa vitesse d’exécution avec son coutelas, il coupe les liens qui le retenaient prisonnier, puis remonte à la surface. Soudain, son coutelas glisse et tombe dans l’eau jusqu’à disparaître. Sans lui, Rahan n’est plus rien. Il plonge, bien décidé à le retrouver malgré les requins…
- Le piège à poissons : Depuis quelques lunes déjà, Rahan sait nager sous l’eau. Il profite de cette nouvelle technique pour tenter d’attraper du poisson. Très vite, il se rend compte que c’est une méthode fatigante et peu efficace. La faim commence à le tenailler et il cherche absolument un nouveau moyen de capturer les poissons du lac. Il observe alors une curieuse scène : un saumon frétillant hors de l’eau, coincé par une branchette pleine d’épines. Il imagine alors un moyen de piéger les autres poissons grâce à une longue tige munie d’épines à son extrémité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Soleil proposent une énième intégrale, dans le noir et blanc d'origine, l'ordre initial de parution des aventures et prévue en plusieurs volume, de la série culte des années Pif gadget : Rahan, le fils des âges farouches. Imaginée dans les années 60 par Roger Lécureux et admirablement mise en image par André Chéret, cette série a marqué plusieurs générations de lecteurs. Au point de devenir un incontournable de la BD française. Rahan, c’est avant tout un jeune aventurier du début des âges, orphelin de son clan détruit, qui va se mettre à parcourir le monde qui l’entoure, avide de connaissances nouvelles et de transmissions de cet apprentissage vers « ceux qui marchent debout » (les humains, quoi). Lécureux construit chaque récit comme une aventure à part entière, teintée de violence, de cruauté, de rebondissements, mais surtout d’un humanisme profond. En effet, Rahan est avant tout bienveillant et fraternel. Il ne cherche pas querelle à ses semblables, il rend surtout service, dès qu’il peut, aux humains qu’il rencontre et c’est ce qui fait sa véritable force. Le dessin d’André Chéret se marie parfaitement aux récits de Lécureux. Son graphisme réaliste très dynamique, puissant, entremêle les scènes de combat ou de chasse, et donne une qualité remarquable à cette œuvre. Le noir et blanc rappelle bien sûr les premières publication dans le journal Pif. Les puristes vont adorer ce premier volume, suivi de quatre autres à venir.