L'histoire :
Avec son frère Akio, Takeo a enfin découvert le passé trouble de son clan et par là-même, il a vengé ses parents en lavant l’affront qui leur avait été fait. Cependant, l’Empereur ne peut réhabiliter officiellement les deux hommes, sous peine de se rendre impopulaire auprès de son peuple qui ignore tout de la machination qui a eu lieu autour de leur famille. En compensation, l’Empereur leur offre une belle quantité d’or. Mais ils refusent tous deux et préfèrent reprendre la route, chacun de son côté. Dès lors, aux côtés de sa compagne Sayuri, Takeo erre hagard, sans dire le moindre mot. Aussi, lorsqu’ils croisent la route d’un vieil homme, Sayuri est toute heureuse de rencontrer quelqu’un avec qui elle peut faire la conversation. Elle lui propose logiquement de faire la route ensemble. Soudain, alors qu’ils se promènent paisiblement, trois bandits de grand chemin les attaquent pour leur voler leurs affaires. Bizarrement, Takeo réagit trop lentement et se fait blesser par l’un des agresseurs ! Heureusement, une jeune femme intervient avec son chien Bento et réussit à faire prendre la fuite aux brigands. Se nommant Ririko, cette dernière propose aux trois voyageurs de venir passer la nuit chez son oncle afin de soigner la vilaine blessure de Takeo…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir révélé le passé du clan de Takeo et permit au héros d’accomplir sa vengeance, le scénariste Jean-François Di Giorgio offre un nouveau départ à son personnage. Or, on découvre dès le début que Takeo n’a pu redevenir officiellement un Samurai et qu’il n'est plus désormais que l’ombre de lui-même. En effet, il voyage muet comme une carpe, sans but à atteindre ; et lorsqu’il se retrouve en danger avec sa copine, il est blessé par son adversaire, lui, le héros imbattable dès qu’il a un sabre en main. Heureusement, il va croiser le destin d’une jeune fille qui va raviver son rôle de protecteur de veuve et d’orphelin. Qui dit nouveau départ, dit également nouveau dessinateur : Frédéric Genêt cède la place à Cristina Mormile, déjà en charge des dessins du spin off Samurai légendes. Visuellement, la dessinatrice se fond admirablement dans les pas de son prédécesseur, avec des graphismes quasiment identiques. Seules ses scènes d’action ne bénéficient pas encore du même rythme et du même impact visuel que celles de Genêt, mais ça reste cependant très bon. En plus de tout cela, une nouvelle intrigue démarrée lors du tome précédent se poursuit doucement dans ce dixième tome et nous prouve que la série a encore de beaux jours devant elle. Tant mieux !
