L'histoire :
Peuple féroce et cruel, les Akala apprennent à leurs enfants à chasser dès leur plus jeune âge. Mais ce jour-là, le jeune Kumbaki déçoit son père, Nawembe. En effet, le fils du chef des guerriers échoue à achever un rhinocéros et tombe même de sa monture. En colère, Nawembe force son fils à rentrer au camp seul et à pied. Puis une fois rentré au camp, il reproche à sa femme Syneria de trop couver leur enfant ! Pourtant Kumbaki n'a rien d'un faible et il remporte toujours ses duels face aux autres bambins en formation. Mais la famille n'a pas le temps de discuter plus longtemps que Syneria est convoquée pour la première fois par le grand prêtre. Suite au suicide des prisonniers qu'il comptait sacrifier au nom de la déesse ver Asla-Oarag, le chef a décidé que Kumbaki serait la prochaine offrande. Quant à Syneria, elle deviendra sa nouvelle concubine après le décès de l'une des actuelles... Sachant pertinemment que son mari ne fera rien qui aille à l'encontre du chef, Syneria s'enfuit du camp avec son fiston. Hélas, elle croise la route d'un esprit malin qui prend possession de son corps avant de dévorer Kumbaki ! Loin d'être rassasié, l'esprit profite de l'enveloppe de son hôte pour retourner chez les Akala. Il compte bien dévorer l'intégralité de la tribu et annihiler un nouveau peuple...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, Terres d'Ogon fait partie du vaste univers du monde d'Aquilon (Elfes, Nains, Mages...) proposant des aventures se situant sur un continent voisin des terres d'Arran. Ce monde rappelle notre continent africain à la sauce heroic-fantasy. Chaque nouveau tome est l'occasion de découvrir un nouveau peuple dans une aventure inédite et totalement indépendante. Pour ce sixième tome, Sylvain Cordurié change tout de même un peu le codes du genre. En effet, si l'on découvre bel et bien un nouveau peuple, les Akala, c'est néanmoins un démon et/ou esprit-malin que l'on suit ici. Celui-ci n'a pas d'autre objectif que de réaliser un véritable carnage au sein de la tribu précité. On suit alors cet esprit démoniaque dans ses exactions dans un mélange d'action et de carnage digne d'un film d'horreur. C'est Ana Pineda qui a la charge de mettre en images ce sixième album. La dessinatrice intègre parfaitement l'univers déjà bien balisé graphiquement avec des scènes d'action puissantes et gores ainsi qu'un esprit-malin bien effrayant. Nanjan répond toujours présent pour assurer la cohérence via ses couleurs efficaces. Simple et rythmé, ce nouvel album rempli son contrat de divertissement horrifique !