L'histoire :
Dans le village troll de Phalompe, Pröfy tente une nouvelle fois de construire une maison afin de pouvoir y vivre avec l’élue de son cœur, Waha. Ayant appris de ses erreurs, le jeune troll a remarqué que le toit était le point le plus difficile de la construction et que ce dernier avait la fâcheuse tendance à s’écrouler… Il a donc eu la bonne idée de prendre pour point de départ un abri naturel, qu’il a consolidé et personnalisé pour en faire un nid douillet. Fier de sa réalisation, il la fait visiter à son amoureuse... lorsqu’il se fait soudain piquer par un insecte. Instantanément, le venin le fait régresser à l’âge d’un bambin de deux ans ! Inquiète, Waha va chercher Waderëh, le vieux sorcier du village. Hélas elle est à peine arrivée avec ce dernier que Pröfy s’apprête à finir écraser sous la bâtisse qu’il a construit à force de retirer les pierres… Usant de la magie de Troy et de son pouvoir aléatoire pour tenter de sauver son amoureux, Waha le téléporte de l’autre côté du monde en l’échangeant de place avec un troll des îles qui s’apprêtait à boulotter un pirate ! Pour aller sauver Pröfy, Waha convainc alors son confrère des îles de ne pas manger le pirate, afin qu’il lui serve de guide. Puis elle part à l’aventure avec ces deux derniers et son petit frère Gnondpom…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux ans et demi après le précédent tome, Arleston offre une nouvelle aventure à ses trolls du village de Phalompe. Loin d’Eckmül et du psychorigide Rysta Fuquatou, ses antihéros vont prendre la mer pour traverser Troy et naviguer au secours de l’un des leurs. En effet suite à une nouvelle intervention du pouvoir aléatoire de Waha, Pröfy se retrouve à l’autre bout du monde sur une île entourée d’eau qui mouille… Toujours aussi décalé et loufoque, cette nouvelle aventure est l’occasion de rendre une nouvelle fois les hommes ridicules face aux irréductibles trolls qui adorent les dévorer. Plutôt amusant sans se révéler surprenant pour autant, ce 26ème album est délassant pour son humour, comme pour ses clins d’œil à Pirates des caraïbes, Lanfeust ou encore Astérix. Bref les fans de la première heure devraient sans problème être satisfaits. D’autant que la mise en images de Jean-Louis Mourier est aussi appliquée que fendarde, comme toujours. Le dessinateur communique aisément son plaisir à mettre en scène ce petit théâtre trollesque. Claude Guth répond également présent pour embellir le tout de ses couleurs expertes. Une comédie familiale aussi gore qu’efficace !