L'histoire de la série :
Yiu, tueuse professionnelle chevronnée et surentrainée, œuvre pour le néo-clergé dans un futur décadent, apocalyptique et ultra violent. Grace à une accumulation de contrats, elle espère parvenir à réunir la somme faramineuse qui lui permettra de sauver son petit frère Ji-A, gravement malade…
L'histoire :
En Août 2151, Yiu, une jeune mercenaire-tueuse à la solde des puissants de la Nouvelle Jérusalem, se voit confier une nouvelle NRM (no return mission : mission sans retour). Son objectif : pénétrer dans la citadelle de Djallikih et en rapporter une relique sans prix, pour le compte de l’ascète Mamorii Oshi. Son adversaire, la citadelle elle-même, appelée « l’enceinte de Dante », regroupe une multitude de combattants Tao-Zen, des experts dans l’art de la guerre, héritiers de techniques meurtrières raffinées à l’extrême. S’infiltrer dans leur temple sacré est une insulte à leur suprématie. L’espérance de vie de ceux qui ont tenté l’intrusion ne dépasse pas les deux minutes. La mission suicide est tellement mortelle, que le clergé a fait subir à Yiu une intervention chirurgicale incroyable. 3 cœurs supplémentaires ont été greffés au système vasculaire de Yiu, chacun pouvant prendre le relais au cas où le sien viendrait à défaillir. Pour cela, 3 femmes, martyres volontaires et folles de Dieu ont donné leur vie. Autant dire que Yiu n’a pas le droit d’échouer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rattaché à la série mère Yiu, Yiu premières missions propose de découvrir la jeunesse de la tueuse Yiu et son apprentissage à l’art du combat dans un futur post-apocalyptique et sombre. Tout aussi réussi que le premier tome, ce second one-shot propulse Yiu dans une nouvelle mission suicide dont on sait par avance qu’elle reviendra à chaque fois, sinon il n’y aurait pas de série mère. Aussi, le trio d’auteurs se plait-il à brouiller les pistes en transperçant l‘héroïne d’un sabre en plein cœur dès la 3e planche ! De quoi d’emblée nous scotcher à cette aventure sanglante, dans un futur barbare sans concession, et pourtant émouvant. Un régal pour ceux qui supportent des flots d’hémoglobine, ou les passionnés d’arts martiaux ou de culture orientale ! Graphiquement, cette aventure se lit « sur grand écran », tant les larges décors sont parfois époustouflants. Le dessin réalisé conjointement par Tehy et Vax est détaillé, dynamique, les scènes de combat sont léchées… Leurs planches parviennent conjointement à nous faire ressentir la chaleur du feu et du sang et la froideur du métal tranchant. Titanesque, couillu et implacable !
