L'histoire :
Shaya et Laïs se retrouvent au village de Kendarya. Alors qu'elles prennent une mousse a l'auberge El Ogro, rapidement, elles réalisent qu'elles sont bloquées dans cet endroit. En effet, sans le sous, elles ne peuvent pas même s'offrir un cheval ou de l'équipement. Laïs ne comprend pas pourquoi elles s'attardent dans ce lieu malfamé. Pourtant, Shaya la rassure : elle connaît bien le propriétaire de l'auberge et sait que beaucoup de mercenaires sont prêts à dépenser des fortunes pour s'encanailler. Laïs ne comprend pas ce qu'elle attend d'elle, mais Shaya finit par appeler l'assemblée à admirer un spectacle qui vaut de l'or. Elle embrasse alors Laïs et la déshabille. Laïs est troublée et choquée, au départ, mais, par les effets de l'alcool et de l'aphrodisiaque que Shaya a secrètement versé dans sa bière, elle se laisse faire et commence à éprouver du plaisir. Les hommes se repaissent de ce spectacle et jettent de nombreuses pièces d'or pour remercier les filles. Shaya ne s'arrête pourtant pas là et invite tous ceux qui veulent payer à profiter des charmes de Laïs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Eric Hartmann continue son parcours grivois dans Orgies barbares. La méthode est la même que sur les tomes précédents : au court de petites histoires très osées, l’auteur détourne l’heroïc-fantasy façon porno. En effet, chaque personnage (que l’on retrouve au fil des tomes) use beaucoup plus de ses charmes et atours que de ses épées. Les guerrières Shaya et Laïs s’en sortent toujours en utilisant le sexe plutôt que la violence ; et les serviteurs sont des personnages espiègles et malins qui trompent leur maître en alliant travail et plaisir. On a également quelques parodies de contes, comme une réécriture osée de Blanche Neige et les sept nains. Vous ne verrez plus Le seigneur des anneaux ou les Contes de Grimm comme avant. Le titre porte bien son nom puisque nos personnages se trouvent toujours au milieu de scènes orgiaques. L’épique prend la forme de corps aux membres démesurés et les scènes de sexe sont des moments de débauche intense où les guerriers, elfes et autres créatures donnent tout pour satisfaire les femmes en rut. Est-ce le Moyen-Age ou ce type d’histoires qui provoque cela ? Mais il faut bien dire que les femmes sont là pour donner du plaisir aux hommes et n’ont pas froid aux yeux. Vision machiste ou pas, à vous de trancher. Le lecteur a aussi le droit à sa dose de plaisir et il faut bien reconnaître que les textes et dessins d'Erich Hartmann sont bien excitants. Dans un style plein d’humour grivois, Hartmann fait l’apologie du plaisir sans limite et sans complexe. Son dessin est particulièrement beau, avec une colorisation des plus engageantes. Ses femmes sont magnifiques et les scènes d’orgies très expressives. Chaud devant (et derrière !).