L'histoire :
La jeune ingénue Yasmine arrive chez l'alchimiste Ynhav. Elle vient de la part de sa maîtresse Dame Éris, qui l'a fait commander pour récupérer plusieurs produits particuliers. L'alchimiste peste sans détour : il connaît bien Eris et ses goûts extravagants. En effet, sa liste est des plus atypiques : cheveux de Nymphe, venin de Vouivre, écailles de dragon et extrait de mandragore. Ynhav sait qu'il a plusieurs de ces ingrédients en stock, mais pour réunir le reste, il faudra sûrement plusieurs lunes. Il se rend donc dans sa boutique pour vérifier ce qu'il possède déjà. Yasmine est émerveillée en voyant l'incroyable arsenal de produits que possède l'alchimiste. Elle n'a jamais vu autant d'objets réunis en un seul endroit, pas même chez sa maîtresse. Curieuse de nature, elle veut observer et toucher tout ce qu'elle découvre mais Ynhav ne plaisante pas avec sa marchandise. Beaucoup de ses produits sont rares et précieux et il n'a aucune envie que certains soient cassés. Yasmine brave toutefois l'interdit et ouvre une jolie bourse de cuir. Une étrange poussière sort de l'orifice et la jeune servante inhale les effluves. Elle éternue, ce qui sort Ynhav de son occupation. Il réalise trop tard ce qu'a fait la jeune femme. Elle a absorbé un puissant filtre d'amour. Les effets ne se font pas attendre : elle est immédiatement séduite par le visage de l'alchimiste mais aussi par sa virilité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Orgies barbares est une série X qui multiplie les saynètes ultra chaudes au moyen-âge, avec des personnages que l'on retrouve d'épisode en épisode. Le scénario est toujours parfaitement huilé (ainsi que le fondement de ces dames). Tout est fait pour amener à une immense scène de sexe qui prend plus de trois ou quatre planches. De quoi rassasier les lecteurs affamés ! Le jeu d'Eric Hartmann est de trouver de nouveaux prétextes pour amener à une situation orgiaque. Et il faut le reconnaître, à ce petit jeu-là, il est passé maître. Que ce soit par le truchement d'une servante maladroite, par le biais d'un voyage dans le temps façon Les visiteurs (ou plutôt Les visiteuses) ou sous l'effet d'un sortilège aphrodisiaque, les personnages s'en donnent à cœur joie pour mélanger leurs corps. L'intrigue est toujours bien pensée et les dialogues sont une véritable réussite pornographique. Avec un constant jeu sur le double sens pendant une double pénétration ou autre scène X, on rit et on s'émerveille devant tant d'audace et d'intelligence mal placée. L'effet est d'autant plus immédiat que le dessin d'Hartmann est diaboliquement efficace, bien plus envoûtant qu'une succube. Les femmes sont sublimes, qu'elles soient nues ou habillées, et tout cela amènera inévitablement à un redressement des corps et une inondation de plaisirs. Un sortilège visuel qui fait son petit effet...