L'histoire :
Dame Éris convoque Yasmine. Depuis quelques mois et sa forfaiture, elle ne fait que racler le sol pour payer sa dette. Sa maîtresse lui propose de se racheter totalement en lavant l’affront par un acte glorieux. Il s’agit d’Erianelle qui cache le grimoire qu’elle a volé à Dame Éris. Elle devra être une domestique dans sa maison sous le nom de Catherine, trouver le grimoire et lui rapporter. Cependant, Yasmine est inquiète : Erianelle la connaît et il sera donc difficile de passer inaperçue. Éris acquiesce, mais elle connaît bien Erianelle et elle sait qu’elle ne se mêle jamais aux petites gens. De toute façon, elle a prévu de quoi la protéger, si besoin. Notamment, à l'aide d’élixirs aux effets différents. L’élixir de Doppleganger lui permettra de prendre l’apparence de la personne qui est en face d’elle. Elle y ajoute un élixir de furtivité, idéal pour devenir invisible. Il faudra par contre qu’elle enlève ses oripeaux car seule sa peau deviendra non détectable. Si elle réussit à ramener le grimoire, Yasmine pourra être à nouveau son apprentie. Deux semaines plus tard, Yasmine, déguisée, travaille dans les cuisines d’Erianelle. Elle a bien observé les habitudes de sa nouvelle maîtresse et elle sait qu’elle peut désormais accomplir sa mission. En espérant qu’elle se fasse facilement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Huit tomes pour la série Orgies Barbares, ça commence à se rapprocher d’une véritable orgie ! Erich Hartmann remet le couvert (et attention sous la table !) pour de nouvelles aventures d’héroïc-fantasy vraiment très coquines. La petite nouveauté, c’est que les mini récits ont ici une cohérence entre eux. On ne retrouve pas que (attention à l’orthographe) des personnages des tomes précédents, on fait aussi de nombreuses allusions aux péripéties précédentes. L’autre nouveauté, c’est l'intégration de plus d’exotisme, avec quasi une armée de filles asiatiques qui n’ont pas froid à leurs petits yeux ! Exit également les démons bien membrés ou les suppôts de Satan qui rentrent par derrière. A part dans le premier récit, tout est une affaire d’hommes et de femmes. Le scénario est toujours aussi délectable que les scènes de sexe et la profusion des textes contrebalance la surenchère des scènes X. On dirait même qu’il les sublime avec de l’humour bien senti et toujours bien placé. Habilement, l’auteur décline également plusieurs stéréotypes X à la sauce médiévale (vous vous attendiez à quoi?) : esclaves sexuels, plaisirs solitaires, éducation d’une ingénue, orgies… Et puis, au cas où cela ne suffirait pas, vous n’aurez qu’à « baver » sur le dessin toujours aussi raffiné et terriblement excitant d’Hartmann. Un élixir parfait pour frémir de plaisir.