L'histoire :
L'agent Van Meyer, Terrence, Noémie et Émilien, prennent de la hauteur pour repérer les lieux. Ils ne sont pas sur la bonne île. De loin, ils aperçoivent leur destination. Cependant, ils n'ont rien pour l'atteindre, d'autant qu'une grande barrière de corail barre la route. La situation est difficile puisque l'eau commence à manquer et qu'ils mangent sans arrêt la même chose. Heureusement, les enfants ont pris du temps pour réfléchir. La seule solution est de construire des radeaux de fortune et de tresser des cerfs-volants avec tout ce qui pourrait servir dans l'île : lianes, feuilles... Tout le monde s'active et se met au travail. Finalement, l'équipe a réussi à construire un radeau et deux puissantes voiles. Tout fonctionne parfaitement jusqu'à ce qu'ils arrivent à la barrière de corail. Un grand aileron les suit sans arrêt. La puissance des courants brise le radeau en deux. Les passagers n'ont plus le choix : il faut s'accrocher à la voile. Ils décollent en même temps que le cerf-volant et tentent de diriger le tout pour arriver sur l'île. Malheureusement, la vitesse est trop grande, ils vont être obligés de lâcher la voile. Arrivés tout près du bord, ils lâchent et tombent à l'eau. L'aileron se rapproche dangereusement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'aventure semble n'avoir jamais de fin avec Le voyage extraordinaire. Cette fois, notre joyeuse équipe de scientifiques, d'aventuriers et d'enfants échouent sur une île déserte. Cela vous rappelle quelque chose? Nous revisitons bien sûr le mythe de Robinson Crusoé. La survie se mue vite en aventure trépidante et en découvertes extraordinaires. On passe ainsi de Robinson Crusoé à L'île Mystérieuse en quelques pages. Le rythme est très nerveux et le tome bourré d'action. En effet, les découvertes de l'équipe sont pleines de surprises et de dangers : des robots agressifs, des falaises abruptes ou encore des mers déchaînées. L'exotisme et le voyage est parfaitement orchestré par le dessin de Silvio Camboni. Il faut dire que le défi était à la hauteur de sa démesure : représenter une île sauvage est une chose, mais alterner les types de paysages et les couleurs en est une autre. L'exercice est périlleux, mais l'artiste sait tout représenter : les eaux profondes, une falaise gigantesque et vertigineuse, une grotte qui cache un monde technologique avancé, une nuée de robots tueurs... Les couleurs sont aussi prodigieuses et invitent au voyage. On passe du bleu fantastique d'un monde surnaturel à la couleur vert marron d'une nature luxuriante, sans oublier le spectacle éblouissant du plancton sur la mer... L'aventure serait bien moins belle sans le talent de Camboni. Venez prendre un grand bol d'air pur d'aventures et de voyages !
