L'histoire :
Anne-So et Marie-Lune étaient les meilleures amies du monde. Pour une vague histoire de secret et de papier toilettes, les voici irrémédiablement fâchées. Indispensable lorsqu’il s’agit de faire les boutiques, la meilleure amie est une denrée dont il n’est pas question de pouvoir se passer. Marie-Lune s’empresse donc de rédiger une petite annonce pour dénicher la perle rare. Comble de malchance, néanmoins, la seule qui pourrait convenir, bien que brune à carré court, contre longs cheveux blonds, a le désagréable inconvénient d’avoir également pour petit nom… Anne-So. Tant pis : elle fera sans ! Et pour ceux qui auraient pensé que les ex-copines allaient jouer l’ignorance, c’est au contraire une guerre ouverte qui est déclarée : coup bas, coup de ballon dans la tête ou grinçantes perfidies, tout est bon pour enfoncer le clou de leurs animosités. Un seul secours pour Marie-Lune avant de sombrer définitivement dans la dépression : multiplier les dépenses. Lunettes à gogos, chaussures, petit top fashion-moulant en guise de psy… sauf si le hasard farceur vous fait découvrir un vêtement identique enroulant le corps d’une autre petite écervelée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Retour gagnant de notre pétillante tignassée rose bonbon Marie-Lune, dans ce 2e volet consacré aux revers de l’amitié. Humour, excitation, gesticulations, potins, manigances, achats compulsifs et beaux gosses continuent de rythmer les aventures de cette petite fille riche terriblement attachante. Car si l’ado étale sans complexe sa superficialité et son goût immodéré pour jeter par les fenêtres l’argent si durement gagné par son papa (n’allez surtout pas répéter que c’est en fabriquant du PQ !), elle le fait toujours avec le génie de la gaffe et de grands yeux verts terriblement craquants. Parfaite icône de cette génération de gamines, plus attachées à embellir leur enveloppe qu’à utiliser leur beauté intérieure, Marie-Lune nous convainc, dans cet opus, qu’il y a derrière tout ça un petit cœur qui bat : paillettes et dépenses astronomico-compulsives pour masquer son attachement à l’amitié, à la famille et un terrible et universel besoin d’amour. Le propos reste toujours léger, judicieusement moqueur et se sert avec intelligence du trait à la fois doucement acidulé, expressif à l’excès et d’un esthétisme adéquat pour le public ciblé, pour inonder les pages d’une énergie particulièrement communicative. Alors Anne-So et Marie-Lune définitivement brouillée ? Pour qui, le nouveau brun musclé si craquant ou le fils à papa boutonneux ? Qui sera la nouvelle égérie d’une marque à succès ? Mais courez que diable pour le découvrir ! Jetez vous sur votre libraire pour l’apprendre ! Parce que Marie-Lune le vaut bien…