L'histoire :
Ruinée ! Qui l’eu imaginé, ne serait-ce qu’un instant ? Pourtant, à peine remise de son amnésie, Marie-Lune a bien du frotter ses grands cils et sa crinière rose-bonbon à la triste réalité : non seulement son papa a disparu, sa maman s’est vue refuser sa garde et celle de sa sœur jumelle Ka, mais il faut aussi abandonner toute idée d’un logement luxueux et les séances de shopping compulsif. Au moins la voilà qui prend l’initiative de se lancer dans un projet associatif, à la grande surprise et grande joie de Ka. Satisfaction très rapidement éteinte lorsqu’elle apprend qu’il s’agira d’une association consacrée aux anciens riches. Du coté sentimental, il semble qu’il puisse y avoir également quelques chamboulements… Pénélope elle-même le constate en se baladant dans la rue avec Marie-Lune. Le regard de cette dernière est stoppé net par l’arrivée sur le trottoir d’en face d’un beau garçon. Mais que possède ce preux chevalier qui peut chasser du cœur de Marie-Lune, Mathieu, son amoureux ? Voilà en tout cas qui offre à Pénélope une occasion inespéré de le récupérer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La revoili, la revoilou, notre excitée préférée à toison rose pétant ! Fini la mémoire en forme de gruyère : Marie-Lune se souvient de tout ! Aucune raison, donc, d’oublier qu’elle est totalement ruinée (et oui, il semblerait que le marché du PQ connaisse lui aussi la crise…). La voilà donc dans ce 6éme épisode contrainte avec Ka d’emménager dans un deux pièces miteux, de faire une pause cruelle dans sa shopping-mania et même de se mettre au boulot. De quoi vous l’imaginer provoquer de nouvelles situations parfaitement cocasses et autres « MarieLuneries », au rythme d’un récit à nouveau nourri de nombreux rebondissements. En particulier, une nouvelle fois encore, ces derniers s’animent autour du jeu des amours en montagnes russes des différents protagonistes, qui s’amusent à jouer au chat et à la souris avec les nerfs chamalow du public – à couettes – ciblé. Quid des love story de Marie-Lune et Mathieu, de Pierre-Charles et Anne-So, de JDL, Eglantine, Poochie, Pénélope voire même de celles des parents de nos jumelles sur-vitaminées ? Bref, la formule fonctionne une 6éme fois impeccablement en un bel équilibre qui décline humour, vivacité pétillante, gentille caricature, péripéties familiales et histoires d’amour sucrées. Surtout, le rythme est efficace en mêlant, à la manière de faire du récit linéaire traditionnel, celle du gag-planche. Chaque page est ainsi ponctuée d’une chute humoristique, sans pour autant sortir du cheminement global de l’intrigue proposée. A voir décliner toujours la même formule, on aurait pu craindre que la série s’essouffle : même pas. Le scénario manipule judicieusement rebondissements et cliffhanger pour donner envie à ses aficionados d’attendre avec impatience une nouvelle lampée de ses diableries rose-bonbon. A suivre donc…