L'histoire :
Carmela tombe sur Francesco et sa fiancée Giulia. Cette dernière traite avec beaucoup de condescendance la jeune veuve et l’invite à venir emprunter une de ses robes pour assister à son mariage avec Francesco. Mais tout le monde s’accorde sur un point, Fancesco n’est pas fait pour Giulia mais pour Carmela. Il serait en plus un bon père pour James qui a tendance à filer un mauvais coton. Francesco sauve James d’un accident de voiture qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. En remerciement, sa mère Carmela embrasse le bel italien. Le lendemain, Carmela croise Giulia et la poignarde. Quelques temps après, dans le soir tombant, Carmela rencontre Francesco qui lui offre un bouquet de fleurs. Elle le remercie et l’expédie rapidement : elle a un rendez-vous. Elle retrouve alors un gangster dans un hôtel particulier et l’abat froidement. Carmela va rejoindre Samuel, le commanditaire du meurtre qui la frappe et la viole. Elle ne dit rien et empoche son cachet avant de rentrer chez elle. C’est dur d’être veuve…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La saga des Spaghetti Brothers se poursuit au rythme de la vie dissolue de Carmela. Cadette de la fratrie et jeune veuve, elle doit assumer sa famille et ne veut rien devoir aux siens. Elle a donc choisi de s’assumer toute seule. Mais les traites doivent être payées et il faut trouver un moyen de vivre. Devenue tueuse à gage, Carmela ne se satisfait pas de cette existence. Cependant, elle sait qu’elle ne peut pas échapper à sa destiné et abat froidement gangsters et rivales de cœur. Adieu l’humour traditionnel de la série, place à la plus profonde déprime, à l’image de cette Amérique qui a fait rêver et qui n’a pas tenu ses promesses. Carlos Trillo dépeint la plus sordide des vies de la fratrie Centobucchi. Dans un New-York dépravé où chacun essaie de sauver sa peau, la moiteur gluante des cadavres tout frais jonchent la vie de Carmela. Toujours aussi sombre, le dessin et les encrages de Domingo Mandrafina sont idoines à cet épisode tout en déprime. Pas une once d’espoir n’illumine ce 13e opus…