L'histoire :
En comprenant que Père l'avait trahi et tuer sa mère, Rai a abandonné son rôle de protecteur de Néo-Japon. Avec l'aide d'une jeune fille prénommée Lula, il va injecter un virus détruisant l’infrastructure et la mainmise de Père sur les habitants du pays flottant. Durant son attaque, Rai finit par être éjecté de Néo-Japon. Arrivant dans un monde ravagé, il s'associe au Guerrier Éternel et de Lemur pour tenter de regagner le monde qu'il défendait il y a encore peu. Pour cela, ils se rendent dans une grotte où se trouve une gigantesque armure de combat X-O. Grâce à ses capacités, Rai parvient à réanimer la machine. À bord de cette machine de guerre, ils foncent en direction de Néo-Japon, évitant de justesse deux secteurs que Père a décidé d'abandonner pour lutter contre le virus qui le ronge. Afin de combattre Rai, Père active alors des défenses inédites et fait de Néo-Japon un dragon de combat, gigantesque et surpuissant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste américain Matt Kindt présente une carrière toujours plus étonnante au fil des ans. Capable d'aborder des registres différents avec une qualité d'écriture omniprésente, il n'a pas hésité un instant lorsque Valiant Comics lui a proposé de narrer les aventures de Rai, un héros du futur dans un monde cyberpunk à la japonaise. Le premier recueil se montrait ambitieux, bien écrit et joliment illustré par Clayton Crain. Ce second tome vient conclure les péripéties du personnage. La première partie dévoile le dénouement du combat entre Rai et Père, une lutte spectaculaire et qui ne manquera pas de rappeler certains titres cultes aux amoureux de mécha. L'histoire est efficace et bénéficie des talents de Crain. Le récit est rythmé et va ensuite laisser la place à des chapitres revenant sur les précédentes incarnations de Rai. Matt Kindt consolide l'univers qu'il a bâti jusqu'ici et profite des talents de l'espagnol CAFU pour cela. Le dessinateur livre des planches très jolies mais dont l'impact est un peu atténué par une colorisation correcte mais manquant sévèrement d'encrage. Le dernier tiers de l'album contient 4 one-shots prenant place en 4001 et mettant en scène X-O Manowar, Bloodshot, Shadowman et War Mother. À la manière de Book of Death, les récits présentent des visions uchroniques de ces héros. C'est intéressant, souvent bien vu et parfois assez scotchant. Un second tome de qualité.
