L'histoire :
Cela va bientôt faire deux années entières que Lord Henry Baltimore pourchasse à travers toute l'Europe le vampire Haigus, celui qui lui a enlevé sa femme et fait d'elle une goule. La dernière piste conduit le chasseur de vampires en Hongrie. En arrivant, Henry passe plusieurs barrages et n'omet pas de dire aux religieux qui se trouvent aux portes de Budapest dans quel hôtel il descend. Cela n'est pas anodin puisque Lord Baltimore a appris de son associé, Simon Hodge, qu'un prêtre de la nouvelle inquisition nommé Duvic, cherche à le tuer. L'ambiance en ville est assez réjouissante, les habitants ont l'esprit festif. Pourtant, une fois la nuit venue, Lord Baltimore explore les rues de Budapest. Il remarque alors une locomotive qui, malgré le fait qu'elle soit en état de marche, ne recrache aucune fumée. Un policier le remarque et lui suggère de retourner à l'hôtel. Après un passage dans une taverne, Henry prend la route de son logement. Seulement, à l'approche du bâtiment, des goules sont là et se jettent sur lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au sommaire de ce nouvel opus de Lord Baltimore, nous découvrons deux mini-sagas imaginées par Christophe Golden et Mike Mignola. La première envoie Lord Henry Batlimore en Hongrie où il espère trouver Haigus le vampire mais aussi se débarrasser d'un certain prêtre qui en veut à sa vie. Le récit conserve cette narration assez typique des histoires de Mignola, à savoir l'alternance de phases d'exploration à d'autres d'action. Jouant sur les apparences, les auteurs vont une fois de plus offrir à notre héros des épreuves à sa hauteur. La seconde saga monte encore d'un cran et, enfin, nous verrons les deux ennemis se trouver l'un en face de l'autre. Dans ces 2 épisodes, l'atmosphère est lourde et l'horreur perceptible. Nous en apprenons également un peu plus sur l'exacte nature de Baltimore et qui sera au centre de l'intrigue dans les prochains volets. Ben Stenbeck confirme album après album quel formidable créateur visuel il est. Influencé par Mike Mignola, son style reste néanmoins suffisamment différent pour que les deux ne puissent être confondus. Encore un très bon album pour cette série qui bénéficie en plus de bonus savoureux comme des sketchs commentés et des illustrations inédites, dont une magistrale de Sébastian Fiumara.
