L'histoire :
En faisant détonner son symbiote, Spawn pensait pouvoir annihiler la montée en puissance des forces maléfiques en passe de prendre le contrôle de toute l'Humanité. En effet, les plus hautes autorités politiques et économiques sont manipulées par les représentants du Chaos. Mais ce qu'a provoqué cette explosion sans précédent, c'est d'attirer, comme un tourbillon maléfique, tous les Spawns répartis dans l'univers, les rendant ainsi prisonniers sur Terre. Al Simmons s'en rend compte bien tard, car il a été attiré dans un piège. Le Monolithe, un monstre de puissance, vient de réduire en pièces Overt-Kill et il s'en prend maintenant au Hellspawn, à qui il inflige une défaite d'une rapidité foudroyante ! Jamais Spawn n'avait été défait aussi rapidement. Le Monolithe livre Spawn à son maître : l'Omega Spawn, qui va confier une mission particulière à son prisonnier. Il s'agira pour Spawn de mourir ou d'aller extirper auprès de Cogliostro les secrets millénaires qu'il détient. N'a-t'il pas été lui aussi un Hellspawn ? Le vieux Cogliostro est enchaîné dans un puits, à un kilomètre de profondeur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les fidèles du rejeton des Enfers et de McFarlane le savent, parmi les caractéristiques de la série aux désormais plus de 300 épisodes, il y a des hauts et parfois des bas. Et parfois, c'est du 100 % action. Et ça fait un bail qu'on avait pas vu de la castagne comme ça dans Spawn ! Accrochez-vous, c'est un combat de quasiment la moitié de la pagination ! Ah si vous vouliez de la baston, vous allez en avoir ! Ça commence à mille à l'heure et ça va cartonner jusqu'au dernier chapitre renvoie directement à la nouvelle série en cours, King Spawn, éditée par Delcourt dans la foulée. Et de nouveaus personnages qui débarquent ! Alors pour pouvoir avoir toutes les clés de compréhension de ce que les forces du Mal vont engager pour totalement contrôler la planète, il faudra nécessairement se pencher sur cette nouveauté dont le lancement, au passage, a propulsé le canadien au sommet des ventes d'un numéro un, de quoi lui rappeler ce qui c'était passé avec « son » Spider-Man en 1990 et son record de l'époque. Vous l'avez compris, ces chapitres 314 à 320 sont placés sous un seul maître-mot : l'action ! On notera, pour la partie artistique, que c'est Carlo Barberi qui se charge intégralement des dessins. Il se fait remarquer dès le début en épousant parfaitement la charte graphique de la série et il faut dire qu'il se fade d'entrée un énorme morceau avec cette baston incroyable contre l'Omega Spawn. Son découpage et son trait ont du punch et il est bien appuyé par les couleurs de Jay David David Ramos. Et plus les chapitres défilent, plus son style s'affine. Ce volume 11 marque donc un nouveau tournant dans la série et aussi un nouvel élan, sur un temps narratif de grosse baston. Une sorte de big bang dont le retentissement fonde King Spawn, que le canadien décrit comme un « univers partagé ». Action !
