L'histoire :
Quelque part, dans un lieu tenu secret, Span fait face à Jessica, alias Miss Spawn et Marc Rosen. Il a une question à leur poser et il est particulièrement froid et tendu : où est passé la Médiéval Spawn ? Marc déclare ne pas l'avoir vu depuis quelques heures et cela corrobore les informations que possède Spawn : cela fait cinq heures que le senseur de contrôle l'a détecté pour la dernière fois et il se pose trop de questions pour admettre qu'il ait pu disparaitre de son propre repère. Qui est-il ? Comment a-t-il pu trouver la trace de Spawn quand il a été enlevé par Omega et comment a-t-il pu le rejoindre ? Comment expliquer que quelques temps avant, il avait failli le tuer et que cette fois, il est venu se battre à ses côtés ? Mais ce qui inquiète le plus Zl Simmons, c'est que l'endroit où ils sont réunis est censé être secret et impénétrable. Et voilà qu'il a disparu, ainsi le Steum et Malédiction ! Et c'est ce qui rend dingue le guerrier des enfers, avant l'arrivée de Jessica et de Marc, rien de cela n'arrivait. Alors il devient très clair avec eux. Il les considère désormais comme des risques pour sa propre sécurité et leur ordonne de dégager !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
30 années pour la créature du Canadien et la saga de son héros infernal se poursuit, plus que jamais. Quatre séries consacrées au Spawn et à son univers et avec ce volume qui contient les épisodes #321 à #326, on goûte une nouvelle fois au parfum de ce qui a fait le succès du rejeton des enfers : des dessins qui claquent bien et de l'action, avec un Spawn au bord de la crise de nerfs ! La tension de ces épisodes résulte du sentiment paranoïaque qui a envahi notre héros. Un Spawn qui, bien sûr, va céder à la rage destructrice qu'on lui connaît. On ne s'ennuie pas, avec cette même recette qui revient invariablement et cette histoire qui embrasse plusieurs registres, Fantastique, Polar, parfois Horreur et bien sûr baston. Tout est là, comme aux bonnes heures de la série : une intrigue et ses complots, des anciens incontournables, c'est la cas de le dire avec Cogliostro et des nouveaux adversaires, tel ce Prince vampire nommé Renaissance. Et un Spawn qui ne trouve pas ses réponses et qui en devient à moitié fou, bref, un Al Simmons tel qu'en lui même. Côté dessins, Carlo Barbieri et Thomas Nachlik font un sacré bon taf et on se prend un vrai kif quand on a connu les années dorées d'Image Comics. Alors si la formule ne surprend pas, elle a toujours le mérite de nous amener autant de plaisir.