L'histoire :
Spawn a décidé d'en finir avec la guerre que les soldats du Paradis et de l'Enfer se livrent sur Terre. Il a déplacé une ligne temporelle et fermé toutes les zones aveugles, ces lieux qui permettent le passage de notre monde vers l'Enfer et le Paradis. Mais il n'a pas maîtrisé les conséquences de ses actes, car toutes les créatures surnaturelles sont devenues prisonnières de notre monde. Pire encore, l'ensemble des Hellspawns semblent avoir été aspirés par la faille que Al Simmons a créée et on en recense déjà une vingtaine sur Terre. Du côté des forces chaotiques, une véritable guerre est déclarée car le trône du 7ème plan de l'Enfer est vacant. Une situation qui ne peut durer et le Clown, alias le Violator, revendique ouvertement sa qualité à s'en emparer. Une histoire qui ne semble pas convenir à Cogliostro. Pas plus qu'elle ne plaît au Réprouvé, le premier des soldats de Dieu et le plus puissant jamais créé pour servir sa cause. Traqué par les anges, incapables de s'allier les services des autres Spawn et lui-même visé par les démons qui veulent sa mort, Spawn dispose désormais d'une marge de manœuvre plus étroite que jamais...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ces épisodes #327 à 332 contiennent leur lot de révélations, puisque c'est ce bon vieux Cog' qui ramène la lumière à lui. Vieux, c'est certain, bon, on sait désormais qu'il l'est un peu moins. Alors sans vous révéler le passé de celui qui fut, dès le départ de la série, un personnage secondaire clé, au point de paraître par moments comme le mentor du Spawn, sachez qu'on va en découvrir beaucoup. D'abord son identité et on ne vous surprendra pas si on vous dit que McFarlane est allé piocher, une nouvelle fois, dans les écritures sacrées pour y trouver les racines de ce personnage. Puis, on comprend mieux ses liens avec les enfers, avec Malebolgia, avec le Violator et finalement avec le Spawn. Alors tout ceci vient à point nommé pour ajouter à la nasse qui se referme, lentement mais sûrement, autour de Al Simmons et on retrouve dans ce volume l'ensemble des ingrédients de la saga. C'est vraiment bien dessiné. Carlo Barbieri allie l'élégance et la puissance, quand Thomas Nachlik joue sur un découpage hyper dynamique. Dans tous les cas, on en prend plein les mirettes et on est bien dans du visuel Image pur jus. Tensions, combats épiques, voyages dans le temps sont au rendez-vous et ils font le jus de ce nouvel arc assez plaisant, mené une nouvelle fois à un rythme d'enfer !