L'histoire :
Sur Ralltir, Zayne et Jarael s’affrontent en duel au sabre laser. Ce n’est a priori qu’un formalité pour le premier, qui est un Jedi, la seconde s’en sort néanmoins très bien et parvient même à mettre à terre le combattant. Elle s’apprête même à lui trancher le bras droit ! Heureusement pour lui, Zayne possède un de ces nouveaux gantelets de protection, évitant pareil désagrément. Campeur, en tant que spectateur de ce duel, plaisante à ce sujet : les Jedi ont une fâcheuse tendance à se faire trancher les mains… Une fois le combat achevé, Zayne propose à plusieurs reprises à Jarael de ne pas partir. Mais celle-ci veut trouver l’endroit idéal où Campeur pourra récupérer de son état physique. Zayne rejoint alors Gryph afin de quitter la planète. Seulement, rien ne se passe comme prévu : le vaisseau qu’ils subtilisent appartient à la flotte militaire et ce n’est pas n’importe lequel : il s’agit du vaisseau-cantine. Forcément, Zayne est obligé de suivre le convoi sous peine de voir leur couverture tomber. De leur côté, Jarael et Campeur se dirigent vers Arkania. Leur parcours n’est pas aussi calme que prévu : un droïde assassin se trouve au sein du vaisseau…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série sur l’univers de George Lucas continue sur la lancée des premiers volets, à savoir nous présenter un Jedi du nom de Zayne Carrick, au destin pour le moins hors du commun. Lors de son parcours, il va faire la rencontre de la belle Jarael, une combattante hors pair et de Campeur, un vieil arkanien. L’histoire scénarisée par John Jackson Miller est plutôt intéressante et l’on suit les destins croisés de Zayne et de Jarael avec une certaine attention. Le Jedi est d’ailleurs très intéressant car malgré son envergure et le poids de ses actes, il conserve un sens de l’humour assez salvateur. Ce tome fait une nouvelle fois la part belle à tous les éléments qui font partie intégrante de la saga : droïdes, vaisseaux, sabres lasers, etc. Le scénario prend progressivement une ampleur intéressante et le rôle des Jedis assassins est peut être moins manichéen que prévu. Le seul bémol vient en fait de la partie visuelle qui, si elle n’est pas catastrophique, est assumée par trois auteurs différents. En bref, le niveau varie énormément : le premier chapitre assuré par Dustin Weaver est très bon, les personnages bien réalisés. Brian Ching, quant à lui, a un peu plus de mal à enchaîner avec des visages qui perdent en finition. Heureusement, le dernier chapitre d’Harvey Tolibao retrouve un meilleur niveau. Loin d’être la meilleure série de la saga, ce tome est néanmoins doté d’un intérêt certain…