L'histoire :
Ce premier numéro de Zombie Tales contient 16 histoires dont :
- Papa a une odeur différente : Zack a quatre ans lorsque le monde bascule dans l’horreur. Ses parents et lui vivent reclus car une terrifiante maladie transforme les contaminés en zombies. Les médias annoncent que résister à la fièvre serait une preuve de guérison. Le petit garçon se réveille après un long sommeil et entend sa mère dire que son père est dans le garage…
- I, zombie : Ted est mort depuis un certain temps lorsqu'il se remet à marcher. Si il a du mal à penser, c’est principalement parce que la faim le tenaille. Il sort de chez lui et croise d’anciennes connaissances devenues elles aussi des morts vivants. Ted est attiré brusquement par un petit chat qu’il saisit et emmène avec lui. Trois individus, encore humains, le surveillent depuis une voiture. Ils se mettent à filer Ted et espèrent lui reprendre le félin qui aurait dans ses gènes la possibilité de sauver l’Humanité du virus zombie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Longtemps considéré comme la dernière roue du carrosse, les récits horrifiques ont souvent été oubliés des éditeurs de bande dessinée. Depuis des succès comme Walking Dead, les fans de morts vivants ont pu découvrir des séries intéressantes comme Zombie ou Marvel Zombies. French Eyes est un nouvel éditeur qui fait de l’horreur et du fantastique son étendard. Pour sa première sortie, il a choisi Zombie Tales, une série en quatre albums compilant des récits courts publiés chez Boom ! Studios aux USA. L’approche globale rappellera les fameux Contes de la crypte aux plus âgés. Pour les néophytes, on y trouve donc de la violence, de l’humour et des situations toujours très différentes les unes des autres. Le casting contient des noms plus ou moins célèbres, on retiendra Michael Alan Nelson ou Mark Waid pour des scénario, Ron Lim ou Keith Giffen aux dessins. La lecture de ce premier volet est vraiment divertissante si l’on est fan du genre. Pour une fois qu’un éditeur revendique sa volonté de sortir des titres de genre, il semble obligatoire de soutenir sa démarche, surtout lorsque celle-ci amène de bons titres.