L'histoire :
Le roi Samala expose à Red Sonja son ambition. Il est mourant c’est pourquoi ses esclaves lui construisent un mausolée à la hauteur de sa renommée. Cependant, pour célébrer ce monument et ses futures funérailles, le chef égyptien voit les choses en très grand. C’est pourquoi il s’entretient avec Red Sonja. Pour la puissance de son règne, elle devra lui trouver les meilleurs artistes du monde : une courtisane, une danseuse, un bretteur, un montreur de bêtes, un astronome et un chef cuisinier. Elle n’aura qu’un mission pour s’acquitter de cette délicate mission. Red Sonja refuse. Elle a certes les talents qu’il faut pour pister ceux qu’il recherche mais tout l’or du monde ne suffira pas à payer cette difficile épreuve. Samala est rusé néanmoins et il sait exactement ce qui lui fera changer d’avis. Il rappelle à la guerrière rousse qu’il a des milliers d’esclaves. Si elle refuse la mission ou si elle échoue, il les exécutera tous, un par un. Si par contre elle parvient à ramener ceux qu’il désire, il les libèrera tous pour la récompenser. Red Sonja accepte et commence par le chef cuisinier. Une bien délicate mission…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il a fallu attendre près de quatre années pour avoir la suite des aventures de Red Sonja scénarisées par Gail Simone. Mais l’attente valait le coup ! En effet, ce deuxième tome présente une histoire complète qui n’a rien à envier au grand Conan le Barbare. La guerrière incendiaire se voit confier une mission des plus excitantes et cette quête en plusieurs parties permet de découvrir de nouveaux personnages originaux comme le meilleur cuisinier, un bretteur hors pair ou une courtisane pleine de poésie. L’originalité, c’est aussi l’ajout de l’humour, un genre peu pratiqué en heroïc-fantasy et ici, certains passages sont vraiment drôles, d’une finesse remarquable. La cruauté de ce monde n’est jamais bien loin cependant et Red Sonja va croiser de nombreuses crapules, voleurs, bandits ou assassins. L’occasion de voir des scènes de combats qui sont aussi un passage obligé avec la farouche Hyrkanienne. La qualité est aussi au rendez-vous côté graphisme. Les dessins Walter Geovani parviennent à donner vie aux très nombreux personnages de l’histoire, à commencer par la diablesse a l’épée, plus farouche et désirable que jamais. Enfin, Red Sonja rime avec art.