L'histoire :
Red Sonja doit s'employer dans les ruines du Royaume de Meru en se battant contre le démon de l'enfer. Le combat fait rage entre les flammes du suppôt de Satan et la fougue barbare de Red Sonja. La guerrière finit par lui couper la queue et la bête disparaît. C'est un de ses pires ennemis qui lui faut désormais face: le magicien noir Kulan Gath. Elle veut définitivement le tuer mais le mage jette un sort avant qu'elle plonge sur lui. Elle se retrouve dans une grotte aux odeurs pestilentielles. Elle avance dans l'obscurité et rencontre des êtres étranges aux casques peu communs et aux vêtements particuliers. Red les fait fuir aisément mais elle voit une autre chose étrange: des lignes de fer sont fixées au sol et elle entend un bruit de plus en plus fort. Une grande machine manque de la percuter. Red Sonja ne comprend pas où elle se trouve et ce qu'est cette diablerie. Elle voit une trappe au dessus d'elle. Elle l'ouvre et le ciel se dessine enfin à ses yeux. Malheureusement, ses soucis ne sont pas finis. Des hommes en bleu l'attendent et lui ordonnent de lacer son arme. Le magicien a téléporté la guerrière rousse dans le New York de notre époque !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de la farouche Red Sonja prennent une nouvelle dimension avec cet album: en effet, cette guerrière aux faux airs de Conan le barbare se retrouve dans notre monde, téléportée de l'âge hyboréen aux temps modernes. Si l'idée de départ est plutôt sympathique, le traitement l'est beaucoup moins. Tout est simple et manichéen avec un humour en plus assez balourd. Est-ce parce que notre Red Sonja boit de la bière jusqu'à plus soif, fait des doigts sur les réseaux sociaux ou jure comme un poissonnier? En tous les cas, on est vite déçu d'un récit qui ne joue que sur l'action et les combats. Le décalage entre la guerrière et notre monde actuel est parfois amusant mais c'est bien la seule chose qui donnera le sourire. Le reste, c'est du classique dans cette série: du combat, de la magie, du combat, de la magie, du combat... Pour rendre le tout plus agréable, rien de tel que du visuel bien racoleur. Les dessinateurs Carlos Gomez et Maricio Fiorito font tout pour satisfaire la libido des lecteurs. On verra ainsi notre héroïne sous toutes les coutures, dans toutes les positions et sous tous les angles. Et comme elle est presque nue sous sa peau de bête et qu'elle bouge sans arrêt, le lecteur pourra au moins se rincer l'œil. Pour prolonger le "plaisir", les amateurs pourront se délecter de beaux dessins en bonus et même des photographies de délicieuses cosplays incarnant Red Sonja. On trouve le plaisir là où l'on peut !