L'histoire :
Après de bien longues aventures, Red Sonja profite d’un repos bien mérité. Elle s’entraîne néanmoins pour ne pas perdre la main et quoi de mieux que de se battre contre l’immense Adin ? Ce n’est pas parce qu’il est puissant ou doué au combat ni même parce que c’est un géant. Adin est l’adversaire idéal car il est immortel ! Chaque matin, il ressuscite et ses blessures se réparent, une chance et une malédiction en même temps car rien ne peut le vaincre. Alors qu’ils croisent le fer, Sonja parvient à planter son épée sur le bras d’Adin. L’immortel cesse aussitôt la lutte car il a remarqué quelque chose. Il montre à la guerrière intrépide son épée : elle est mal équilibrée ! Il lui conseille d’aller voir aussitôt un ami à lui, un forgeron au talent reconnu, Belo. Red Sonja enfourche sa monture et fait une journée de cheval avant d’arriver à l’endroit qu’Adin lui a indiqué. Le forgeron l’accueille aimablement mais quand il voit l’épée, il est pris de surprise. C’est une arme légendaire qui avait disparu depuis fort longtemps. Il l’a reconnu grâce aux écrits runiques que l’on peut voir sur la lame. La combattante rousse n’avait jamais su ce que cela signifiait. Belo traduit les symboles : il s’agit de l’épée de Skath. Le forgeron raconte alors la légende du plus grand guerrier des contrées méridionales de l’Hyborée.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Red Sonja revient en force ces derniers temps avec une série de comics qui paraissent coup sur coup. Après un combat mortel contre Kulan Gath, voici qu’on évoque l’épée de la guerrière farouche. Le récit devient aussi légendaire et le personnage de Skath est un clin d’œil appuyé à Conan, tous les deux venant de Cimmérie. De l’autre côté, le Seigneur maléfique Sandak rappelle Kulan Gath par son côté fourbe. Amy Chu er Erik Brunham composent encore une histoire de qualité, emplie d’actions et d’héroïc-fantasy où tout est parfaitement raconté. S’il n’y avait les formes avantageuses de la rousse incendiaire et de ses amies, on penserait presque être dans une histoire de Robert E. Howard. Carlos Gomez dessine avec sobriété et efficacité cet épisode qui fait plaisir à suivre. Malheureusement, l’ensemble est trop court et il est dommage que l’édition ne propose pas la résolution de l’intrigue avec le guerrier déchu Skath. Pas de quoi voir… rouge néanmoins !
