L'histoire :
Au sommaire de ce numéro :
- Sgt. Fury & his Howling Commandos #1 (Sept contre les nazis !) :
- Secret Warriors #1 - 6 (Nick Fury, Agent de rien du tout) : Les Skrulls ont failli envahir la planète et c'est Norman Osborn qui a tiré son épingle du jeu de la grande confusion qi a résulté de l'attaque de ces E.T métamorphes. L'ex Bouffon Vert possède la main sur la sécurité intérieure et aussitôt en place, il dissout le S.H.I.E.L.D. qu'il considère comme avoir failli à prévenir et lutter contre la menace Skrull. Fury devra asummer cet échec et répondre de ses manquements. Le problème justement, c'est qu'il manque à l'appel. Comme son organisation, il semble s'être dissous, évaporé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nick Fury est une incarnation typique du patriotisme US. Si Captain America est lumineux, Nick Fury est le soldat sombre, qui n'hésite pas à se salir les mains et son histoire est celle des combats contre les organisations qui mettent en péril la sécurité des États-Unis. Sa carrière commence comme Sergent, jusqu'à devenir Colonel mais ce sont d'autres histoires... C'est en 1963, que Stan Lee et Jack Kirby concoctent une série aux allures de récit de guerre volontairement caricatural (c'est remarquablement bien expliqué au cahier de notes qu'on trouve à la fin de chaque volume de la collection). Nick Fury et ses Commandos Hurleurs bottent l'arrière train aux infâmes nazis. En quelques grenades bien balancées, quelques chargeurs vidés et un Panzer cramé, voilà les nazis explosés, à la plus grande stupéfaction d'Adolf Hitler himself ! Et dire que Stan Lee s'était amusé à singer les récits de guerre avec ce G.I. bourrin ! Le reste du volume propose les 6 premiers épisodes de Secret Warriors. La série sort en 2008. Norman Osborn a pris le pouvoir et il a dissous le S.H.I.E.L.D. Personne ne sait où est son leader, Fury. Il travaille dans l'ombre, à remonter une équipe pour frapper l'Hydra. Brian Bendis et Jonathan Hickman tissent la trame d'un récit d'espionnage truffé d'action. Le dessin de Stefano Caselli séduit et les couleurs de Daniele Rudoni amènent un ton qui donne à la série une forte identité visuelle. Un run punchy !