L'histoire :
Sur Seynott, alors que la nuit est tombée, un garde scrute les environs lorsqu'un tir dans la nuque le neutralise. Avançant prudemment et sûrement à l'intérieur de la bâtisse, le chasseur de primes nommé Jango Fett élimine les uns après les autres les gardes. La cible du tueur se trouve un peu plus loin, il s'agit d'un certain Vigo Antonin. Avant que Jango ne le tue, sa future victime lui demande qui est son commanditaire, un certain Dreddon le Hutt. Sa tâche effectuée, le chasseur de primes retourne auprès de son employeur. En arrivant, il découvre que Dreddon a été tué et surtout que son assassin n'est autre que Zam Wesell, une consœur qui le tient en joue l'instant suivant. Elle a été engagée par Vigo et lorsqu'elle apprend que Jango l'a tué, tous les deux se retrouvent sans possibilité de recevoir leur dû. S'ils acceptent de ne pas s'entre-tuer, le destin les fera sûrement se croiser de nouveau...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les habitués de Star Wars savent que la fameuse Force peut entraîner ses utilisateurs du bon comme du mauvais côté. Si la majeure partie des séries fait la part belle aux Jedi (les bons !), il est plus qu'intéressant de voir un titre consacré aux figures œuvrant pour le côté obscur. Pour ce premier tome, nous avons droit à une aventure croisée de Zam Wesell et de Jango Fett, deux chasseurs de primes. Le scénariste Ron Marz (Witchblade) va prendre un malin plaisir à mettre en scène ces deux figures de la grande saga de science-fiction créée par George Lucas dans un récit extrêmement agréable à suivre. Si des tensions existent entre les personnages, leurs rapports évoluent souvent au fil de la lecture. Bénéficiant d'un découpage dynamique et d'une intrigue qui tient la route, cet album s'appuie en plus sur deux artistes talentueux au niveau des dessins. Le premier est le canadien Tom Fowler qui assure l'intégralité de ses planches (trait, encrage, couleurs) pour un résultat vraiment plaisant. Ensuite, c'est Ted Naifeh, que les amoureux de récits gothiques connaissent pour Courtney Crumrin, qui illustre l'album. Certes moins à son aise dans des ambiances lumineuses, l'artiste livre une prestation très correcte. Un bon album.