L'histoire :
Ce numéro contient :
- Liberté, liberté chérie... : Dien Bien Phu vient à peine de se terminer que le Garde Républicain et son fidèle ami Gavroche sont déjà envoyés sur un nouveau terrain : Alger. Venus pour défendre le grenier de la France, ils finissent par découvrir des militaires en train de torturer un prisonnier. Le Garde intervient, ne reconnaissant pas ce monde qui plonge dans la violence...
- Les origines du Garde - 4e partie : La maison de Lafayette est infiltrée par les hommes de main du Lys Rouge...
- Just for fun : Comment régir lorsque l'on est sollicité par un politicien véreux ? Comment faire des tests grandeur nature sans provoquer des catastrophes ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le Garde Républicain fait son retour dans un huitième numéro à la tonalité assez différente de celle où nous avons l'habitude de le voir évoluer. Cette fois-ci, nous suivons le héros déambuler dans l'Algérie de 1954. Au beau milieu de cette véritable révolution, le Garde Républicain doit éviter que la situation dégénère mais va découvrir l'horreur... Loin des récits d'action des précédents opus, Faouz B. a opté pour une histoire pleine de sens. Cette période trouble est souvent sujette à polémiques ou non-dits mais là, l'auteur parvient à évoquer le sujet avec une approche subtile et parfaitement en phase avec Le Garde Républicain. Dure et émouvante, l'histoire est probablement l'une des plus réussies depuis le début de la série. Les dessins de Jédébaï sont en phase avec l'ambiance guerrière du récit et les couleurs sont assez sombres. Ensuite, nous retrouvons la dernière partie des Origines du Garde et également de nouveaux strips humoristiques en fin d'album. Un très bon numéro donc, original et étonnant.