L'histoire :
Declan Desmond réalise des documentaires populaires d'une soixantaine de minutes pour la télévision. C. Montgomery Burns est ravi car il va pouvoir bénéficier d'une couverture médiatique retentissante avec la présence des caméras dans sa centrale électrique. Alors que le tournage débute, le producteur apprend que son émission a été retiré de la grille des programmes. Declan déclare que l'avenir est à la télé-réalité et aux participants crétins de celle-ci. Pour Burns, le client parfait est ici : Homer Simpson. Declan accepte de filmer le père de Bart pendant qu'il travaille. Comme d'habitude, Homer ne fait rien, ce qui énerve Burns qui bidouille alors les différents leviers ! Une explosion se produit alors et envoie une gigantesque nuage radioactif recouvrir tout Springfield. Burns est condamné à héberger tous les habitants, sa demeure étant surélevée comparée à la ville. L'occasion pour Declan de tourner une nouvelle forme de télé-réalité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Simpson sont probablement l'une des séries télévisées à la longévité la plus longue. En bande dessinée, Matt Groening et son équipe d'auteurs affûtés atteignent la trentaine d'albums sans jamais souffrir d'un manque d'inspiration. Au sommaire, nous retrouvons deux histoires qui ont pour point commun d'être franchement drôles. La première, tout d'abord, nous montre tous les habitants résidant dans la propriété de C.Montgomery Burns à cause d'une défaillance de la centrale nucléaire. C'est bien évidemment un prétexte pour réaliser une critique, en l’occurrence de la télé-réalité. Dans la seconde, nous verrons un Homer responsable de la protection incendie, ce qui se révèle un désastre évidemment ! Visuellement, Phil Ortiz est probablement l'un des artistes qui maîtrise le plus l'esthétique de Matt Groening et le prouve une fois de plus. On s'amuse vraiment à la lecture de ce 30e volet des aventures inédites des Simpson.