L'histoire :
Est-ce la fin des Luchadores Five ? Après une terrible branlée et une dispute au traditionnel barbecue de Thanksgiving, Dr Pantera comme El Gladiator en personne ont claqué la porte. Finis de jouer les vengeurs masqués, le costume au placard ! Mais alors, qui reste-t-il ? Ne comptez pas sur King Karateca, lui aussi est retourné planter des choux ou, plutôt, tailler les mauvaises herbes (au sens botanique du terme) en bordure de la nationale. Tout fout le camp. Et pour les retrouver, whalou ! Car après tout, à quoi ressemblent nos justiciers sans leur cagoule ? A tout un chacun. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin… Mais alors, donc, qui reste-t-il ? Le docteur panthère, le gladiateur et le roi du kung-fu tombés à l’eau, restent donc un diable fou et un démon bien rouge ! Désormais duettistes esseulés, il leur faudra poursuivre la lutte quoi qu’il leur en coûte. Voilà ainsi nos héros partis ensemble à dos de scooter vers une plage où les rires des estivants feignent une terreur indicible. Rencardé par un vieil original sur de suspectes créatures festoyant sur le sable le soir venu, Red Demon, sans attendre son acolyte retenu par les fesses d’une jolie demoiselle, descend dans l’arène…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cinquième volume des aventures des lutteurs libres et quelques fins (provisoires, rassurez-vous) plutôt bien tournées pour nos amis les Tikitis et le « surdoué » Tequila, sans compter que ça sent vraiment le roussis pour le cinq majeurs. Ben oui, les stars du ring souffrent elles aussi et cela n’est sans doute pas fini ! Alors pendant que ces dernières s’éclipsent un temps, place à de petits nouveaux : los Triplicados – en fait, les mêmes mais en plus jeunes. Comme il a déjà été écrit, l’univers de la Lucha ne connaît aucune limite si ce n’est celle de l’esprit (tordu parfois il faut bien le dire) de son créateur Jerry Frissen. Au crayon il est ici assisté de Ohm qui fait une honnête entrée sur le ring, dans la lignée de ses compagnons d’(in-)fortune (!) : un trait caricatural, très propre et un rien nerveux toutefois. Ces nabots en herbe lèvent le voile sur la jeunesse des lutteurs, à la source de leur amitié contrariée. Prometteurs mais cependant trop jeunes pour briguer la vedette, il faut chercher ailleurs les stars de cet opus : el Profesor Furia bien sûr et los Luchadoritos « con » Me-lin-dez !!! Devenus des valeurs sûres et attendues des lecteurs, ces combattants de la planche gag ne ménagent pas leur peine pour se renouveler et parviennent toujours à nous surprendre. Un volume de transition donc et une assise réaffirmée pour un titre au 1 an passé.