L'histoire :
Quelle recette suit l’ineffable Profesor Furia pour survivre à une déception amoureux ? Ah, Stella, pourquoi es-tu partie ? En ce cas, rien de tel que de boulotter quelques solenopsis invictas, ces « salopes invisibles » que sont des fourmis rouges. Je peux goûter, pose candide un disciple attiré ? Blam ! Prends ça coyote ! Cette nourriture incomparable ne s’adresse pas à tous. Les fourmis rouges sont un aliment pour l’esprit. Des portes ouvertes sur un moi intérieur qu’un des rares amis du Profesor lui a offert, son pote l’indien Mocassin noir. Mais voilà une idée ! En route pour le pays des fourmis, Furia emmène ses trois disciples en un voyage initiatique, une quête. Chemin faisant, alors que le prof fait souffrir l’âne, il en profite aussi pour abreuver ses élèves de précieuses leçons sur la vie. Exemple : comment distinguer trois sortes d’hommes, les amis des femmes et des ennemis ? En résumé, le secret réside dans le traitement et/ou le profit que l’on en tire. On tire et/ou on baffe quoi…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Boum !!! C’est du lourd, du « très » lourd qui arrive en vos petites mains toutes frêles. Le Profesor Furia fait la une de la Lucha et bien sûr ça dépote un max ! Faut aimer l’humour, donc, bien lourd, premier degré mais pas piqué des hannetons (comme on dit). Sinon, l’anti-héros le plus véreux et vaseux de notre équipe de bras cassés fait des ravages en une aventure à rallonge aux pays des fourmis rouges ! Pff, voilà qui est dit. Au programme : Traité de savoir vivre. Ou comment distinguer la femme de son ennemi de son ami, ou quelque chose comme cela. En tous les cas, on tire et/ou on baffe, c’est en gros le gros des leçons du plus gros des machos. L’entrée digérée (si elle ne vous reste pas sur l’estomac), vous retrouverez ensuite le cinq majeur et un petit nouveau du type « soirée disco ». Pantalon pattes d’éléphant et masque assorti, Paquito, c’est le biscuit moins le sombrero. Ah, et on oublie pas son alter ego Melindez toujours en quête de gloire. Avec ceci, ce sixième numéro s’inscrit pleinement dans la lignée affichée depuis les débuts. Une présentation soignée pour un contenu décalé, à apprécier sans modération. A noter que l’édito s’est éclipsé (Frissen tire au flanc ?) pour une proclamation de celui dont on apprend qu’il fut autrefois un petit nazillon : Je vous hais !. Ah ce Furia, s’il n’était pas là…