L'histoire :
Matthew Murdock est Daredevil, tout le monde le sait à New-York désormais. Du moins le savait. Après avoir purgé l’esprit du monde de cette information et suite à la débâcle de Wilson Fisk, Murdock peut enfin reprendre son activité d’homme masqué sur les toits de la grosse pomme. Mais pour combien de temps ? Toujours accompagné d’Elektra, elle aussi ayant endossé le costume de Daredevil, l’homme rouge tente de ranimer le Poing, une organisation secrète luttant depuis la nuit des temps contre la Main aujourd’hui tenue d’une main de fer par un ancien allié : le Punisher alias Frank Castle. Elektra part fonder un havre pour tous les agents du Poing sur une île russe abandonnée et tente de lever une armée avec l’aide de Stick pour éliminer une bonne fois pour toute la Main. Pendant ce temps, Matthew doit encore faire ses adieux à New-York et à un de ses plus chers amis et alliés : Spider-Man. Mais durant la dernière nuit passée à ses côtés à virevolter de toit en toit, Daredevil fera une découverte qui risque bien d’ébranler sa foi et toutes ses croyances.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est toujours un réel plaisir de retrouver Daredevil et qui plus est en excellente forme ! Le diablotin de Marvel peut se vanter de posséder une des meilleures séries ongoing moderne avec le run de Chip Zdarsky débuté en 2020 avec Connaître la peur qui amène à l’événement Devil’s Reign. L’issue de ce run permet à Zdarsky de relauncher la série Daredevil avec ce volume un : Le poing rouge. Et le moins que l’on puisse dire c’est que nous sommes en présence d’un excellent travail. Daredevil est un héros très attaché à la religion et sa foi, et l’idée de Zdarsky de mettre sur le devant de la scène un personnage divin ayant eu une influence mystique sur le parcours de Matthew en tant que défenseur de Hell’s Kitchen est une riche idée. Murdock doute et est plus que jamais perturbé de savoir s'il a un impact franc en tant que Daredevil, ce qui créera en lui une détermination à toute épreuve dans son parcours pour ressusciter le Poing. Devenu chef d’une organisation criminelle pour certains, Matthew captera la réelle essence de ce que représente l’image de Daredevil : un héros fragile et violent capable de répandre la peur mais également l’espoir d’un monde meilleur. Côté graphique, Rafael De Latorre et Marco Checchetto assurent un travail de grande qualité avec des designs convaincants et des actions lisibles dans les combats comme dans les phases de dialogues. Les artistes étant déjà à l’oeuvre sur Devil’s Reign, ils retrouvent leur roaster et leur font toujours honneur. Autre point qui fera frétiller d’excitation les fans de Marvel : la présence de protagonistes ou d’antagonistes que nous avons trop peu l’habitude de voir par les temps qui courent : John Walker alias US Agent par exemple (parfaitement interprété dans la série Falcon and the Winter Soldier au passage) mais aussi des apparitions furtives du Captain Rogers et d’Iron Man promettant une rencontre au sommet pour le futur des aventures de l’homme en rouge de Hell’s Kitchen. Daredevil est de retour et c’est un réel plaisir !
