L'histoire :
Dernièrement, Deadpool a vécu de drôles de choses. Il est devenu très zen lorsque Madcap a pris le contrôle, mais au final est parvenu à s'en débarrasser. Depuis, Wade ne trouve plus trop sa place et c'est finalement lorsque le Piégeur l'appelle pour lui proposer une mission payée par Roxxon pour une forte somme d'argent, se déroulant à Al Wazirabad, et où il y aura de l'action. Deadpool accepte derechef et avec le Piégeur vont retrouver là-bas un certain Potter, chef des mercenaires de Roxxon sur place. Leur mission est d'éliminer des agitateurs retardant des fouilles pour la société. Faisant une halte au camp, Potter découvre Wade avec dans les mains une seringue de Tabula Rasa, la drogue qui lui effaçait le cerveau. Le type de Roxxon hurle qu'il ne veut pas de drogué dans son équipe. Deadpool lui plante la seringue et lui injecte le produit. Maintenant, c'est Wade qui commande et plutôt que des éliminés de pauvres habitants, il va s'en prendre à Roxxon.Tout ça sous la surveillance d'un certain Omega Red...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bonne pioche. Ces deux mots correspondent parfaitement au choix effectué par Marvel lorsque l'éditeur confia aux scénaristes Gerry Duggan et Brian Posehn la destinée de Deadpool, un de leurs héros les plus populaires ces dernières années. Après un run qui avait débuté en fanfare avant de s'écrouler totalement sous la plume de Daniel Way, on peut constater que malgré une longueur similaire, le travail fourni par le duo est largement au dessus de leur prédécesseur et même d'une grande majorité de comics mainstream. Ils ont apporté une cohérence au mercenaire disert et compléter les nombreuses zones d'ombre le concernant, soit en imaginant des récits bien pensés ou en jouant avec la continuité du Marvelverse. Capable aussi de proposer des histoires aux registres très différents, Duggan et Posehn ont livré un run anthologique qui ne demandait qu'à se conclure honorablement. Intitulé La mort de Deadpool, cet ultime volet nous met dans l'ambiance et il faut dire que Wade Wilson a un petit côté nostalgique dans ces épisodes. Reprenant intelligemment les différentes pistes narratives qu'ils ont mis en place, les auteurs vont offrir une fin franchement réussie, même si elle a été provoqué par l'arrivée du crossover Secret Wars. Côté dessin, Salvador Espin et Mike Hawthorne assurent l'ensemble des pages de l'album efficacement. Des récits bonus se trouvent en fin d'album et viendront compléter mais aussi amuser les fans de Deadpool. On le sait, la disparition d'un super-héros est rarement définitive, alors réjouissons-nous car Gerry Duggan reprendra du service sur le personnage par la suite.