L'histoire :
Shiklah et Deadpool profitent des joies du mariage lorsqu'un des subordonnées de la Reine des Non-Morts débarque. Celui-ci est paniqué car les vampires ont lancé une véritable guerre contre leur peuple. Illico presto, le couple fonce sur l'un des sites où les suceurs de sang s'en prennent aux leurs et règle le problème. Devant l'ampleur de la menace, Wade a une idée derrière la tête. Il fonce sur l'héliporteur du S.H.I.E.L.D. et croise les agents Adsit et Preston qui veulent enquêter sur la petite fille que le mercenaire et Carmelita auraient eu ensemble. Deadpool est venu pour solliciter Dazzler dont les pouvoirs devraient à coup sûr éliminer des vagues de vampire. le souci est que c'est Mystique qui a pris l'apparence de l'autre mutante. Ne s'en rendant pas compte, Wade décide de se rendre dans le Baxter Building pour utiliser une machine à remonter le temps. Entre-temps, Adsit et Preston subissent les effets d'une drôle d'explosion. Celle-ci leur dévoile des secrets sur le passé de Deadpool...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme toutes les séries se déroulant dans le Marvelverse, Deadpool est aussi impacté par l'event ou le crossover du moment. Le duo de scénaristes Brian Posehn et Gerry Duggan débute ce sixième album en poursuivant tout d'abord la thématique vampirique débutée depuis la rencontre entre Wade et Shiklah. Ils vont ensuite très rapidement utilisée lune des particularités du crossover Original Sin, à savoir l'éclair dévoilant certaines vérités bien cachées. Les auteurs ont choisi que ce seront les agents Adsit et Preston qui en sauront plus sur Deadpool. Si d'un côté, le récit est rythmé et plutôt amusant, les éléments dévoilés sont d'une noirceur incroyable. Nous en apprendrons plus sur la petite fille de Wade mais aussi sur son passage à l'Arme X. L'apparence légère de l'histoire permet de rapidement s'amuser tout en voyant que la suite des aventures de Deadpool ne sera pas forcément très joyeuse. Comment va t-il encaisser les révélations auxquels le lecteur a eu droits ? Les dessins de John Lucas ne sont par contre pas aussi bons que ceux des artistes l'ayant précédé sur la série. Le style est volontairement caricatural et ne fonctionne pas sur l'ensemble de l'album. Vient ensuite Scott Koblish qui joue toujours avec son trait polymorphe et qui pour les besoins du scénario et de scènes flashbacks, va singer Rob Liefeld ! Ce tome n'est franchement pas le meilleur de la série et même si les auteurs ont eu un peu de mal à trouver la bonne carburation, ils se débrouillent suffisamment bien pour apporter des éléments forts sur le mercenaire le plus populaire des comics. Distrayant et ponctué de petites touches de génie en font donc un opus correct.