L'histoire :
Odin et les différents Dieux nordiques ont quitté la Terre et ont pris la route les menant à Asgard. Thor est opposé à cette décision mais voit son père le maîtriser de force. A l'intérieur du Raft, le Fléau essaie de se maintenir en forme. Ce membre des Thunderbolts reste prisonnier et alors qu'un éclair frappe le centre pénitentiaire, un marteau est visible. En le prenant en main, le Fléau devient Kuurth, le briseur de pierre du Serpent, une divinité isolée par Odin mais qui a été libérée par Sin récemment. Au Brésil, Bruce Banner et Betty se sont isolés pour mieux se retrouver. Soudain, un éclair passe à proximité d'eux. Bruce laisse Hulk prendre possession de son corps et s'en approche. Alors que Betty le voit saisir un marteau, il est trop tard, le colosse de Jade est devenu Nul, le briseur de mondes. Les secondes passent et les sept marteaux du Serpent trouvent progressivement preneur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'event 2011 de Marvel se poursuit avec un second numéro dans lequel Matt Fraction continue d'installer son récit et dévoile les nouveaux possesseurs des marteaux magiques, faisant des porteurs les sbires du Serpent. La menace grandit donc mais le sentiment de peur ou de paranoïa est loin d'être aussi présent. Le lecteur assistera à la mise en place de l'histoire et atteindra patiemment la suite. Mais pendant ce temps-là, Stuart Immonem offre des planches très efficaces et d'une lisibilité exemplaire. Contrairement au précédent numéro, Fear Itself est complété d'histoires annexes au nombre de trois. La première et la dernière sont très courtes et sont exécutées par Howard Chaykin. L'auteur est décidément très présent ces derniers temps chez Marvel, il est aussi sur les Avengers de Brian Michael Bendis, et le temps d'une page évoque comment Purple Man et J.J. Jameson vivent les événements en cours. Cela n'est pas indispensable mais plaira aux fans. L'autre récit met en avant les agents d'Atlas le temps de deux épisodes. Le titre est assez amusant et reste accessible pour les néophytes. Ce second numéro s'avère donc très correct.
