L'histoire :
Cette fois, c’est le plus gros coup dur qu’a dû affronter Patience. Voir sa sœur effondrée et assister à l’enterrement de Maurice son mari, l’homme qui avait une double vie et qu’elle a dû tuer. Peut être que c’est le coup de grâce pour Kick Ass car comment continuer après cela ? Pour l’instant, elle est obligée de faire face et d’être présente à la mise en bière. Une torture. Pendant ce temps, elle a pris une décision : elle va arrêter toutes ces conneries de costume et de justicière, c’est fini ! Du coup, il lui reste deux ou trois choses à régler comme faire exploser l’entrepôt où elle cache ses armes et déplacer la tonne d’argent qu’elle a récolté en s’occupant des gros malfrats de la ville. Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle est suivie par un homme au visage tatoué. Il semblerait bien qu’il sait beaucoup de choses sur Kick Ass. Il revient vers ses amis et se montre très clair : il faut régler le problème Kick Ass s’ils veulent avoir une chance de travailler à nouveau pour le cartel. Et il semblerait que ce soit le moment idéal pour le faire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Clap de fin pour Kick Ass, tout du moins pour son deuxième personnage, Patience Lee, qui a repris le célèbre costume de justicier. En effet, la fin maline annonce sûrement un nouveau cycle à venir. En attendant, on se demandait bien comment Steve Niles allait conclure cette série de quatre tomes. Tout simplement comme du Kick Ass : avec de l’action et du sang. Les ficelles sont archi connues et lues maintes et maintes fois : de dangereux mafieux terrorisent la ville et Kick Ass doit leur botter le train ou plutôt leur couper la tête car Patience ne fait pas vraiment dans la dentelle. Le seul petit changement, c’est la rencontre entre Kick Ass et Hit Girl. Steve Niles a trouvé l’accroche idéale pour mettre du piment à son récit et les retrouvailles entre la psychopathe en culottes courtes et ce deuxième Kick Ass a de quoi séduire. Le rendu ne déçoit pas et est parfaitement calibré pour les amateurs de la série, en faisant juste ce qu’il faut pour que le tout fonctionne et s’inscrive parfaitement dans la tradition du style créé par Mark Millar. Ce qui séduit vraiment, c’est le dessin de Marcelo Frusin. Plus beau et plus léché que le tome précédent, son style rappelle celui de John Romita Jr avec un côté plus réaliste et moins caricatural. Niles a la bonne idée de lui laisser beaucoup d’espace et ses grandes cases où le texte est quasi absent laissent vivre un graphisme virevoltant et très rythmé. Patience aura fait globalement honneur au « costume de plongée ». A voir maintenant qui prendra la relève…
