L'histoire :
Eddie Brock est fatigué et il s’en veut terriblement : non pas par rapport à lui ni même par rapport aux Avengers ou aux habitants de la Terre. Non, il s'en veut pour son fils Dylan qui va connaître ce terrible danger, cet affreux chaos, ce terrifiant cauchemar : l’arrivée du seigneur de l’abysse et de l’empereur des symbiotes : Knull ! Cependant, les Avengers se sont préparés à sa venue et lui ont réservé un comité d’accueil musclé ! Iron Man, Captain America, Captain Marvel et She Hulk passent en revue les différents plans pour se débarrasser de ce fou sanguinaire. Eddie le sent de plus en plus : l’ennemi se rapproche. Même Dylan s’est réveillé, alerté par le danger. Il est temps de faire ce qu’il faut : avant de se changer en Venom, Brock amène Dylan dans un abri souterrain. Le cœur brisé, il est obligé de l’enfermer pour le protéger, le temps de régler la menace qui se rapproche inexorablement. Tony Stark alerte tout le monde : Knull et sa nuée de dragons ont été repérés au-dessus de la Terre. Ce n’est qu’une question de minutes avant qu’ils ne plongent sur Terre. C’est justement ce que souhaite Iron Man qui a préparé des vaisseaux Krees et Skulls endommagés en guise de bombes. Quand Knull et ses sbires fonderont en masse, ils seront explosés par la tonne d’acier qui les attend. Confiant, Tony ne se doute pas que le danger est bien plus important qu’il ne l’avait imaginé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est le deuxième event d’envergure chez Marvel : après Empyre, Knull débarque à nouveau dans un scénario apocalyptique. Qui d’autre que Donny Cates pouvait orchestrer ce gigantesque récit catastrophe, lui qui avait déjà inventé ce chef sinistre des symbiotes ? Quand on y pense, Marvel a frappé au bon endroit pour concurrencer son rival de toujours : DC. Ce dernier est englué dans un run de Scott Snyder (Batman Metal) où le mal absolu corrompt la terre et les super héros. L’Homme qui Rit à laissé place au sombre Knull qui impressionne par ses pouvoirs et sa violence extrême. Sans fioriture, Cates narre à vitesse grand V cette invasion qui menace la Terre. Comme balayé par la puissance inimaginable du Seigneur des Abysses, le lecteur retient son souffle car les dégâts vont être considérables. Dans ce scénario apocalyptique façon Marvel Zombies, tout est possible et le pire n’est que le début... En guise de Greg Capullo, Ryan Stegman dessine excellemment le style nerveux et implacable de l’écriture de Cates tout en rendant hommage au graphisme de Todd Mc Farlane et l’école Spawn. On regrette malgré tout que tout passe aussi vite malgré quelques vraies belles surprises. Les récits parallèles à l’event sont très inégaux et inférieurs en qualité à celui de King in Black, mis à part le fabuleux titre sans texte de Hulk par Al Ewing et Aaron Kuder. Donny Cates s’impose à nouveau comme le King de chez Marvel avec ce lancement qui va envahir implacablement les libraires.
