L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Peter Parker : Spider-Man #156.1 : Old Haunts (Vieux serments) : Norah Winters vient de contacter son collègue journaliste Peter Parker car elle a besoin d'un photo shooting pour une enquête. Elle a localisé un immeuble dans l'ancienne zone industrielle de N-Y, qui pourrait être le QG d'une organisation criminelle. Mais elle ignore que c'est l'immeuble où, jadis, Spider-Man coinça l'assassin de son oncle...
- Sensational Spider-Man #33.1 & 33.2 : Monsters (Monstres ! ) : New-York est une ville fabuleuse. Il y a des boutiques et des restaurants incroyables, des activités culturelles captivantes, des équipes de sports extraordinaires... Mais aussi beaucoup de monstres !
- Web of Spider-Man #129.1 & 129.2 : Someone is killing the Brooklyn Avengers ! (Quelqu'un en veut aux Avengers de Brooklyn) : Il y a fort longtemps, quand Spider-Man venait à peine de confectionner son costume, il s'intégra à un groupe d'ados dotés de super-pouvoirs : les Avengers de Brooklyn. Ces derniers le recontactent, après tout ce temps passé, car deux d'entre eux viennent de périr...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les fans de Tête de Toile seront ravis de retrouver Peter Parker, éclipsé depuis Superior Spider-Man, dans des épisodes consacrés à ses 50 ans éditoriaux ! Ils s'agit donc des chapitres extraits des trois revues US, qui ont marqué le coup chacune à sa manière. Trois histoires complètes. Dans la première, le Tisseur revient sur les lieux du drame qui a marqué ses débuts. Si le style photo-réaliste de Robert De La Torre fait merveille, le scénario concocté par le «vétéran» Roger Stern est très classique, comme on pouvait s'y attendre. L'enquête, dont le point central est le bâtiment dans lequel Spidey avait stoppé la fuite de l'assassin de son oncle Ben, n'est qu'un prétexte aux flashbacks. Aucune surprise, mais cela est bien huilé. Le second récit flirte avec le polar. C'est une histoire de traite humaine que notre héros va mettre en échec avec Carlie Cooper, la flic de choc. Le Vautour plane autour d'eux et sa présence est un chouia artificielle. Mais les dessins soignés de Carlo Barberi permettent de passer un moment agréable. Enfin, le magasine s'achève sur une histoire totalement loufoque, illustrée de façon très cartoony par Damion Scott. Heureusement que tout y est pris au second degré, car les losers auto-baptisés Vengeurs de Brooklyn ne laisseront qu'un souvenir qui prête à sourire. Pour conclure, ce numéro bien qu'anecdotique remplit bien son office de divertissement.