L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Venom (vol 2 ) #15 à 19 : Hybride... C'est un «clone» de Venom qu'une organisation survivaliste a fusionné avec un certain Scott Washington. La cause est noble, puisque Scott se décarcasse pour coffrer les criminels les plus dangereux de son quartier. Mais tôt ou tard, le symbiote dispersera des spores, car il sera venu le temps pour lui de se reproduire. Eddie Brock en sait quelque chose, lui qui a contribué à répandre cette peste. Mais aujourd'hui, tout est différent pour lui, car il traque les porteurs des symbiotes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait maintenant quelques mois que les fans de l'univers de Spider-Man et du trimestriel éponyme suivent les tribulations d'Eugène Thompson. Celui qui est plus connu sous son surnom de Flash, un des rares amis de Peter Parker, n'est autre que le porteur du symbiote Venom ! Pour ceux qu'il faut remettre à la page, qu'ils sachent que Flash est un vétéran de guerre qui a perdu ses deux jambes au combat. Comme par ailleurs le symbiote de Venom a réussi à être isolé, puis relativement contrôlé par la technologie, le gouvernement a décidé de mener un programme d'expérimentation visant à le faire fusionner avec un soldat, ce qui en ferait une sorte d'arme absolue. De par ses qualités, Flash se révèle être le cobaye idéal. Il accepte le deal et devient même un Vengeur Secret... Cette trame scénaristique s'avère, chapitre après chapitre, plutôt bien utilisée. Le contraste entre sa personnalité sympathique mais traumatisée de Flash et le caractère hyper-violent et instable du symbiote, débouche sur des possibilités narratives assez riches. Si on ajoute un Eddie Brock, le premier porteur du monstre alien (et première victime après le Tisseur), motivé par l'éradication de toute la famille «Venomienne» et quelques Vilains, dont Le Maître du Crime, secondé par Jack 'O Lantern et La Mouche, on obtient de bons ingrédients pour un max d'action ! De plus, la relation amoureuse difficile entre notre anti-héros et Betty Brant amène un aspect mélodramatique qui rappelle en tous points celle de Peter Parker et M.J Watson. Enfin, le staff de graphistes délivre un travail des plus corrects, amenant donc un visuel fort agréable. Bref, ça n'a pas tout à fait la couleur de l'Araignée, mais ça en a le goût subtil d'une série dérivée assez réussie. Pourvu que ça dure !