L'histoire :
Nostalgique, Frank Castle pense à sa femme et sa fille, tuées il y a maintenant quelques années. Alors qu’il boit un verre dans un bar, il remarque que quelqu’un le suit. En sortant, il l’intercepte et lui demande qui il est. Avec un accent mexicain très prononcé, l'inconnu lui demande de l’aide. Des filles de sa ville située à la lisière de la frontière sont enlevées et assassinées. A chaque fois que les corps leur sont rendus, les familles les retrouvent défigurés et marqués par de nombreuses et affreuses cicatrices. Castle rétorque au type qu’il n’est pas un mercenaire et qu'il n'a que faire de cette histoire. Seulement, le Punisher n’est pas un homme au fond mauvais et il décide de se rendre sur les lieux. Une nuit, un homme au visage caché sous une cagoule s’apprête à emmener de force une petite fille mais Frank intervient et lui explose la tête avec son canon scié. C'est alors qu'un véhicule situé à proximité démarre en trombe. Pour le Punisher, cette affaire ne sent pas vraiment bon. Il doit absolument découvrir qui tire les ficelles et pourquoi ces femmes sont kidnappées…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série The Punisher au sein de la collection Max Comics voit un véritable changement avec ce quinzième numéro. Alors que les précédents albums ont été l’œuvre de Garth Ennis, c’est désormais une nouvelle équipe artistique qui se charge de narrer les aventures de Frank Castle. Au scénario, on retrouve Greg Hurwitz, un romancier s’essayant au comics avec une écriture faisant une belle place à la violence. Pour Les filles en robes blanches, l’auteur ne surprend pas vraiment. Son récit envoie le Punisher sauver des femmes kidnappées et torturées à la frontière mexicaine pour de sales raisons. A défaut d’être très surprenant, on ne peut que louer l’efficacité avec laquelle le scénariste s’en sort. Difficile de passer après plusieurs années de Garth Ennis. Certes, on aurait apprécié un volet plus consistant en terme de rebondissement, le point fort reste l’ambiance sombre et glauque de ce quinzième opus. Laurence Campbell y est sûrement pour quelque chose. Ses dessins sont moins anguleux que ceux de Goran Parlov et plus encrés. Cela apporte une touche oppressante à cette histoire. Pas révolutionnaire mais pas mal du tout, cette reprise du Punisher est meilleure qu’escomptée.